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Entreprise de battage Canaple

Marcel Canaple, né en 1904 à Huchenneville, débute comme mécanicien chez Foucart, ateliers de construction de machines agricoles à Mareuil-Caubert. Marcel Canaple y fabrique sa première batteuse. Après la Seconde Guerre mondiale, vers 1948, il s'installe à son compte et créé son entreprise de battage "Canaple".
René Canaple, son fils, travaille à ses côtés durant sa jeunesse, avant de s'engager dans une carrière hospitalière à Abbeville.

Ce film est tourné durant un battage à Bainast, hameau de Béhen. L'entreprise Canaple s'est déplacée en tracteur avec sa batteuse traditionnelle chez M. Dumonchy, agriculteur.

Le battage dure entre un et trois jours en fonction de l'importance de l'exploitation. Marcel Canaple se déplace ainsi de ferme en ferme, faisant un premier passage après la moisson, à partir de fin septembre jusqu'à fin décembre, puis un deuxième passage à partir de janvier chez les gros exploitants. Son périmètre d'action concerne les hameaux de Huchenneville : Limercourt, Caumont, Inval, Villers-sur-Mareuil, et s'étend aux communes voisines : Mareuil-Caubert, Bray-lès-Mareuil, Béhen et Moyenneville.

L'entreprise Canaple est dissoute par manque de rentabilité en 1970, lorsque Marcel Canaple part en retraite à l'âge de 66 ans. Les agriculteurs se sont effectivement équipés de moissonneuses batteuses et sont devenus autonomes.


Extrait de l'interview de René Canaple, fils de Macel Canaple :
"Généralement, le battage commençait après la moisson, c’est-à-dire au moins de septembre. On commençait à battre dans les fermes une fois que les agriculteurs avaient fini de récolter leur blé, leur avoine, leur orge. Certains agriculteurs n’étaient pas trop pressés de battre leurs récoltes. Ils attendaient l’hiver que le cours du blé remonte un peu, par exemple. Dans d’autres fermes, au contraire, il fallait absolument qu’on aille battre avant la mi-octobre car les cultivateurs devaient rembourser les traites de la banque. Il fallait donc que le blé soit livré rapidement à la coopérative.
On travaillait tous les jours. Les jours de pluie, comme on ne pouvait pas travailler en plaine, on s’arrangeait pour se rendre dans les exploitations à hangar. On battait jusqu’à Noël avant de reprendre les affaires en janvier, après le Nouvel-An. Et la saison se terminait fin avril."


En compléments :
Interview complète de René Canaple réalisée par les élèves du lycée Le Paraclet (Cottenchy, 80) dans le cadre d'un atelier "Archipress" animé par Kozi Pastakia.

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