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Les films

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Vie féroise

Fère en Tardenois est en fête.
On assiste à la fête foraine avec de nombreuses animations, au bal populaire, au Vin d'Honneur du 14 juillet sous les Halles, à la fête des écoles, ainsi qu'à un mariage.

A 18'38 : Manifestation des ménagères à la Mairie.
Tout porte à croire que cette manifestation se soit déroulée dans le contexte de manifestations nationales menées par l'Union des Femmes Françaises (UFF).
Suite à la Libération le mouvement devient une organisation de masse comptant plus d'un million d'adhérentes. En juin 1945, elle est une des principales organisations issues de la Résistance.

à 20'47 : Travaux agricoles
Une séquence est dédiée aux travaux des champs, où le foin est transformé en bottes.
Description détaillée de Pierre Gartner, en bas de page.

A propos du cinéaste :
Né en 1888, Pierre Lebrun installe son laboratoire cinématographique à Fère-en-Tardenois en 1929.
En plus de son travail lié à la production de copies de films commerciaux, Pierre Lebrun réalise de nombreux films sur la vie Féroise en tant que cinéaste affirmé.
Il aime filmer les événements festifs de la commune : les bouquets provinciaux, fêtes du muguet, la Libération de Fère-en-Tardenois en 1945, les fêtes des écoles…, qu’il propose ensuite de découvrir lors d’une séance de cinéma.


A propos du Battage des céréales :

"Ces images présentent l’aboutissement d’une certaine technique agricole et l’énergie nécessaire à tous les agriculteurs et ouvriers pour mener à bien la moisson, qui est l’enjeu de toute une année de labeur.
La machine de battage associée aux sous-ensembles que sont le tapis roulant et la presse à paille, figure la limite technique du battage et de la constitution des bottes de paille. Le processus ne peut plus être amélioré car il ne permet pas de supprimer les opérations qui requièrent beaucoup de personnels.
Dès 1950 arriveront dans les champs les premières moissonneuses-batteuses qui feront le même travail avec trois personnes, puis deux, dans des délais de récoltes divisées par vingt.
Ce film condense en quelques minutes l’évènement rare d’une rupture technologique majeure, et fait mémoire de la fin de l’époque du travail collectif."
Pierre Gartner

En détail :
"Les gerbes de céréales (blé, orge, avoine, seigle) passeront par différentes stations pour aboutir aux deux produits finis que sont le grain en sac et les bottes de paille.
Le premier stade du battage consiste à apporter les gerbes de la meule primaire jusqu’à la batteuse.
Un tapis roulant apporte les gerbes de la meule jusqu’à l’homme coupeur de ficelle. Cette ficelle maintenait l’unité de la gerbe. L’homme écarte ensuite la gerbe pour faciliter le battage dans la machine.

Le tracteur, avec sa prise de force latérale, fournit toute l’énergie mécanique au tapis roulant, à la batteuse et aussi à la machine qui fait la mise en botte de la paille à la sortie.
Les chaînes mises sur les roues motrices du tracteur assurent un bon ancrage.

A l’arrière de la moissonneuse des sacs sont remplis avec toujours un sac en cours de remplissage et un sac en cours de préparation.
La fermeture est réalisée à la main par un simple ficelage.
L’ouvrier dispose d’un petit élévateur à chaîne pour soulever le sac d’un quintal (environ 100 kg) jusqu’à hauteur d’épaule.

La sortie de la batteuse
A ce stade la balle et le grain ont été séparés et il ne reste que la paille.
Le très grand bras, par son mouvement de va-et-vient, tasse la paille verticalement. Cette machine permet de compacter la paille réduisant ainsi son volume et donnant des bottes permettant un stockage par empilage très solide.

Le mécanisme de pressage horizontal.

Le chapeau particulier avec son protège-nuque s’explique car le cou du porteur est exposé à la paille très abrasive et évite les démangeaisons.
Ces bottes rectangulaires font dans les 70 kilos.

Les bottes de paille sont chargées sur des charrettes lourdes. Ici nous avons un accouplement peu commun : à trois chevaux sans timon central. Cet accouplement sert juste pour le temps des moissons car cette charrette transporte plusieurs tonnes de bottes de paille."

Pierre Gartner







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