© Archipop. Toute reproduction ou modification est interdite.
En savoir plus
En savoir plus
Bohémiens en roulotte
- Réalisateur(s) : François BEAUVY
- Lieu(x) : Tillé (60)
- Durée : 00:01:05:15
- Coloration : Couleur
- Format : Film super 8
- Son : Muet
- Genre : Familial
Séquence issue du support 0576FI0002 à 22'04
Collection François Beauvy
Passage de plusieurs roulottes tirées par des chevaux sur une route.
Ce sont les bohémiens, de passage à Rieux (hameau de Tillé).
(gens du voyage, romanichel, tzigane nomade).
Commentaire du cinéaste, François Beauvy :
Fin de l’hiver, le printemps 1983 arrive, des Bohémiens passent à Rieux. Le mot n’est pas péjoratif. J’ai ma caméra, j’engage la conversation. Ils ont été expulsés de Herchies, vont vers Saint-Just-en-Chaussée. J’enlève mon pull de laine, l’offre au chef de famille. Il l’accepte, a besoin d’argent. Je lui en donne. Un homme debout sur un pneu à l’arrière d’une roulotte sert de frein. Ils sont sans-le-sou et leurs chevaux peinent. Je les filme avec émotion. Me vient à l’esprit un poème de Philéas Lebesgue (que j’ai étudié 6 ans pour soutenir ma thèse de doctorat)."
Poème de Philéas Lebesgue
"Triptolème ébloui", 1933 :
“Bohémiens
Tziganes de tout poil, vagabonds des chemins
Qui ne savez jamais où vous serez demain,
Citoyens de partout, vous êtes de vrais sages ;
Vous comprenez combien la Terre est un passage ;
Vous n’avez pas voulu devenir comme nous
Des coefficients obligés de produire.
Et vous n’avez de souci ni de sénat ni d’empire."
Collection François Beauvy
Passage de plusieurs roulottes tirées par des chevaux sur une route.
Ce sont les bohémiens, de passage à Rieux (hameau de Tillé).
(gens du voyage, romanichel, tzigane nomade).
Commentaire du cinéaste, François Beauvy :
Fin de l’hiver, le printemps 1983 arrive, des Bohémiens passent à Rieux. Le mot n’est pas péjoratif. J’ai ma caméra, j’engage la conversation. Ils ont été expulsés de Herchies, vont vers Saint-Just-en-Chaussée. J’enlève mon pull de laine, l’offre au chef de famille. Il l’accepte, a besoin d’argent. Je lui en donne. Un homme debout sur un pneu à l’arrière d’une roulotte sert de frein. Ils sont sans-le-sou et leurs chevaux peinent. Je les filme avec émotion. Me vient à l’esprit un poème de Philéas Lebesgue (que j’ai étudié 6 ans pour soutenir ma thèse de doctorat)."
Poème de Philéas Lebesgue
"Triptolème ébloui", 1933 :
“Bohémiens
Tziganes de tout poil, vagabonds des chemins
Qui ne savez jamais où vous serez demain,
Citoyens de partout, vous êtes de vrais sages ;
Vous comprenez combien la Terre est un passage ;
Vous n’avez pas voulu devenir comme nous
Des coefficients obligés de produire.
Et vous n’avez de souci ni de sénat ni d’empire."
