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Cérémonie militaire, Procession, Tribunal
- Cinéaste(s) : Paulette LEFEBVRE
- Année(s) : 1939
- Lieu(x) : Montreuil (62)
- Durée : 00:03:47
- Coloration : Noir & Blanc
- Format : Film 9,5 mm
- Son : Muet
- Genre : Actualités
- Collection : Roger DAMOUR
- Support(s) : 0463FN0009
0'00 :
Cérémonie militaire sur place de l’hôtel de ville de Montreuil.
Remise de décoration aux militaires.
Discours et remise de récompenses.
1'31 : Foire-Exposition.
2'15 : Procession religieuse à Montreuil.
2'46 : "Dernière heure. L'affaire J. Mollison au tribunal de Montreuil-sur-Mer."
Procès à l'intérieur du tribunal.
3'28 : cérémonie militaire en extérieur, place du village.
A propos du procès de Jim Mollison :
Jim Mollison a commis son forfait le samedi 4 juin 1938 (veille de la Pentecôte). Il est jugé un an plus tard, en mars 1939, au tribunal de Montreuil.
Il est condamné à cinq jours de prison et 500 francs d'amende pour ses dangereuses « fantaisies » aériennes livrées l'an dernier, au Touquet, la veille de la Pentecôte.
Le week-end avait été très gai et Jim Mollison, le célèbre aviateur anglais (écossais en vérité, surnommé « l’Ecossais volant »), n'avait plus totalement son sang-froid. Il se dirigea alors vers l'aérodrome. Les objurgations du commandant de l'aéroport n'eurent aucun effet, et l’on vit Jim Mollison monter dans un avion pour semer la terreur dans un ciel serein.
Jim Mollison était cité hier devant le tribunal correctionnel de Montreuil-sur-Mer. Inculpé par la loi française d'un quadruple délit : survol à basse altitude des agglomérations d'Etaples et du Touquet Paris-Plage, vols d'acrobaties au-dessus des susdites agglomérations, conduite d'un avion sans brevet de pilote (surprenant) et ivresse.
Jim Mollison ayant répondu à la citation, une assistance nombreuse se pressait à l'audience. Me Lucien Sergeant essaya de détruire let chefs d'accusation et son client exprima ses regrets.
Jim Mollison n'en a pas moins été condamné à cinq jours de prison avec sursis et à 500 francs d'amende pour les délits aériens. A 5 francs d'amende, aussi, pour le délit, terrestre d'ivresse.
A priori, il ne s’agit pas d’une mise-en-scène. On reconnaît fort bien l’aviateur. Il se peut (le père de Paulette Lefebvre étant syndic de faillites -huissier- auprès du tribunal de Montreuil), que la cinéaste ait obtenu une autorisation comme « journaliste temporaire » (?).
Philippe Valcq
Cérémonie militaire sur place de l’hôtel de ville de Montreuil.
Remise de décoration aux militaires.
Discours et remise de récompenses.
1'31 : Foire-Exposition.
2'15 : Procession religieuse à Montreuil.
2'46 : "Dernière heure. L'affaire J. Mollison au tribunal de Montreuil-sur-Mer."
Procès à l'intérieur du tribunal.
3'28 : cérémonie militaire en extérieur, place du village.
A propos du procès de Jim Mollison :
Jim Mollison a commis son forfait le samedi 4 juin 1938 (veille de la Pentecôte). Il est jugé un an plus tard, en mars 1939, au tribunal de Montreuil.
Il est condamné à cinq jours de prison et 500 francs d'amende pour ses dangereuses « fantaisies » aériennes livrées l'an dernier, au Touquet, la veille de la Pentecôte.
Le week-end avait été très gai et Jim Mollison, le célèbre aviateur anglais (écossais en vérité, surnommé « l’Ecossais volant »), n'avait plus totalement son sang-froid. Il se dirigea alors vers l'aérodrome. Les objurgations du commandant de l'aéroport n'eurent aucun effet, et l’on vit Jim Mollison monter dans un avion pour semer la terreur dans un ciel serein.
Jim Mollison était cité hier devant le tribunal correctionnel de Montreuil-sur-Mer. Inculpé par la loi française d'un quadruple délit : survol à basse altitude des agglomérations d'Etaples et du Touquet Paris-Plage, vols d'acrobaties au-dessus des susdites agglomérations, conduite d'un avion sans brevet de pilote (surprenant) et ivresse.
Jim Mollison ayant répondu à la citation, une assistance nombreuse se pressait à l'audience. Me Lucien Sergeant essaya de détruire let chefs d'accusation et son client exprima ses regrets.
Jim Mollison n'en a pas moins été condamné à cinq jours de prison avec sursis et à 500 francs d'amende pour les délits aériens. A 5 francs d'amende, aussi, pour le délit, terrestre d'ivresse.
A priori, il ne s’agit pas d’une mise-en-scène. On reconnaît fort bien l’aviateur. Il se peut (le père de Paulette Lefebvre étant syndic de faillites -huissier- auprès du tribunal de Montreuil), que la cinéaste ait obtenu une autorisation comme « journaliste temporaire » (?).
Philippe Valcq