© Archipop. Toute reproduction ou modification est interdite.
En savoir plus
En savoir plus
Collision sur la nationale 16
- Réalisateur(s) : (ANONYME)
 
- Année : 1938
 
- Lieu(x) : Poulainville (80)
 
- Durée : 00:00:57:19
 
- Coloration : Noir & Blanc
 
- Format : Film 9,5 mm
 
- Son : Muet
 
- Genre : Familial
 
Poulainville le 23 mai 1938 : 
Accident de circulation (2 articles de l'Egalité Roubaix-Tourcoing associés).
Collision de deux camions, sur la route d'Amiens à Lille, entre Poulainville et Villers-Bocage.
Vues après la collision : un camion est renversé, un cadavre sous la roue, de l'agitation autour, des gens regardent.
Séquence issue du support 0201FN0002 à 1'07
Collection Christian BROUDOT
2 articles de l’époque :
L’égalité de Roubaix-Tourcoing, le 24 mai 1938
LA TERRIBLE COLLISION DE VILLERS-BOCAGE
Un accident épouvantable, qui a provoqué la mort de deux Lillois, s’est produit au début de l’après-midi d’hier, sur la route nationale d’Amiens à Lille, entre les communes de Poulainville et de Villers-Bocage, au lieu dit « le Ramponneau ».
Vers 14h un camion d’une brasserie d’Abbeville, conduit par le chauffeur Charles Duboille, 27 ans, demeurant rue des Vergeaux, à Amiens, se trouvait en stationnement devant le café situé sur la route nationale à droite, en direction d’Amiens, lorsque le chauffeur, qui avait remis son moteur en marche, tourna à gauche afin de s’engager dans le chemin de Coisy. Un formidable choc. A ce moment, de la direction de Lille, arrivait un camion. Le chauffeur de la brasserie coupant la route, une terrible collision se produisit. Accroché par l’avant, le camion venant de Lille heurta un arbre et se coucha sur la route. Dans la collision, le réservoir d’essence avait été crevé et le liquide se répandit sur le tuyau d’échappement et s’enflamma. Le chauffeur et son aide furent complètement carbonisés. On essaya, en vain, de leur porter secours et les sauveteurs qui étaient arrivés sur les lieux tendirent vainement une perche à l’une des victimes, qui avait une jambe brisée et était immobilisée sur son siège. Comme il était impossible d’approcher en raison de la chaleur dégagée, on ne pu rien faire d’autre, et les malheureux moururent dans d’atroces souffrances. Quand la fournaise fut apaisée, on retira les os calcinés. Les gendarmes de Villers-Bocage ont ouvert une enquête et ont pu identifier les victimes. Il s’agit de M. Emile Reboul, 59 ans, demeurant 38 rue de Trévise, à Lille, marié et père d’un enfant, et du chauffeur Thibaud René, 32 ans, demeurant également à Lille, rue Van Dyck, marié et père d’un enfant. Le camion appartenait à M. Reboul. Le parquet d’Amiens a été avisé, cependant que les restes calcinés des deux malheureux ont été déposés à la mairie de Villers-Bocage.
L’égalité de Roubaix-Tourcoing, fin mai 1938
SOMME, LA MORT TRAGIQUE DE DEUX LILLOIS PRES D’AMIENS.
Le responsable a été inculpé pour faute grave de circulation. Nous avons relaté le terrible accident mortel qui, le 23 mai dernier, coûta la vie, à Poulainville, à Messieurs Emile Reboul, 59 ans, entrepreneur de transport demeurant à Lille et M. René Thibaud, 32 ans, demeurant également à Lille, son chauffeur. On se souvient que M. Charles Duboille, chauffeur au service de la brasserie du Coq Hardi à Amiens, s’était arrêté au lieu dit Ramponneau, sur la route d’Amiens près de Poulainville pour prendre une consommation dans un café. Quand il remonta sur le siège de son camion, il obliqua soudain sur la gauche pour emprunter un petit chemin. A ce moment survenait le camion de M. Reboul qui ne pu éviter la collision. Déporté, le camion se renversa et le réservoir d’essence prit feu et explosa. Emprisonné dans la cabine, M. Reboul et M. Thibaud périrent brûlés vifs sous les regards des consommateurs du café, impuissants. C’est en vain qu’on tenta de sauver le chauffeur en lui tendant une longue perche qu’il saisit mais qu’il du lâcher. Le chauffeur Duboille n’avait pas été inculpé jusqu’ici, mais hier, le juge d’instruction M. Pasteau jugeant que le rescapé avait commis une lourde faute déterminante de l’accident, l’a inculpé. En effet, quoiqu’il ait parfaitement vu venir le camion de Lille, coupa néanmoins brusquement la route sans mesurer la prudence de sa manœuvre. Il était hélas trop tard pour que le camion de transport pu s’arrêter et la collision fatale se produisit. Duboille se refuse de répondre aux questions qui lui seraient dorénavant posées hors de la présence de son avocat Maitre Jules, du barreau d’Amiens.
Accident de circulation (2 articles de l'Egalité Roubaix-Tourcoing associés).
Collision de deux camions, sur la route d'Amiens à Lille, entre Poulainville et Villers-Bocage.
Vues après la collision : un camion est renversé, un cadavre sous la roue, de l'agitation autour, des gens regardent.
Séquence issue du support 0201FN0002 à 1'07
Collection Christian BROUDOT
2 articles de l’époque :
L’égalité de Roubaix-Tourcoing, le 24 mai 1938
LA TERRIBLE COLLISION DE VILLERS-BOCAGE
Un accident épouvantable, qui a provoqué la mort de deux Lillois, s’est produit au début de l’après-midi d’hier, sur la route nationale d’Amiens à Lille, entre les communes de Poulainville et de Villers-Bocage, au lieu dit « le Ramponneau ».
Vers 14h un camion d’une brasserie d’Abbeville, conduit par le chauffeur Charles Duboille, 27 ans, demeurant rue des Vergeaux, à Amiens, se trouvait en stationnement devant le café situé sur la route nationale à droite, en direction d’Amiens, lorsque le chauffeur, qui avait remis son moteur en marche, tourna à gauche afin de s’engager dans le chemin de Coisy. Un formidable choc. A ce moment, de la direction de Lille, arrivait un camion. Le chauffeur de la brasserie coupant la route, une terrible collision se produisit. Accroché par l’avant, le camion venant de Lille heurta un arbre et se coucha sur la route. Dans la collision, le réservoir d’essence avait été crevé et le liquide se répandit sur le tuyau d’échappement et s’enflamma. Le chauffeur et son aide furent complètement carbonisés. On essaya, en vain, de leur porter secours et les sauveteurs qui étaient arrivés sur les lieux tendirent vainement une perche à l’une des victimes, qui avait une jambe brisée et était immobilisée sur son siège. Comme il était impossible d’approcher en raison de la chaleur dégagée, on ne pu rien faire d’autre, et les malheureux moururent dans d’atroces souffrances. Quand la fournaise fut apaisée, on retira les os calcinés. Les gendarmes de Villers-Bocage ont ouvert une enquête et ont pu identifier les victimes. Il s’agit de M. Emile Reboul, 59 ans, demeurant 38 rue de Trévise, à Lille, marié et père d’un enfant, et du chauffeur Thibaud René, 32 ans, demeurant également à Lille, rue Van Dyck, marié et père d’un enfant. Le camion appartenait à M. Reboul. Le parquet d’Amiens a été avisé, cependant que les restes calcinés des deux malheureux ont été déposés à la mairie de Villers-Bocage.
L’égalité de Roubaix-Tourcoing, fin mai 1938
SOMME, LA MORT TRAGIQUE DE DEUX LILLOIS PRES D’AMIENS.
Le responsable a été inculpé pour faute grave de circulation. Nous avons relaté le terrible accident mortel qui, le 23 mai dernier, coûta la vie, à Poulainville, à Messieurs Emile Reboul, 59 ans, entrepreneur de transport demeurant à Lille et M. René Thibaud, 32 ans, demeurant également à Lille, son chauffeur. On se souvient que M. Charles Duboille, chauffeur au service de la brasserie du Coq Hardi à Amiens, s’était arrêté au lieu dit Ramponneau, sur la route d’Amiens près de Poulainville pour prendre une consommation dans un café. Quand il remonta sur le siège de son camion, il obliqua soudain sur la gauche pour emprunter un petit chemin. A ce moment survenait le camion de M. Reboul qui ne pu éviter la collision. Déporté, le camion se renversa et le réservoir d’essence prit feu et explosa. Emprisonné dans la cabine, M. Reboul et M. Thibaud périrent brûlés vifs sous les regards des consommateurs du café, impuissants. C’est en vain qu’on tenta de sauver le chauffeur en lui tendant une longue perche qu’il saisit mais qu’il du lâcher. Le chauffeur Duboille n’avait pas été inculpé jusqu’ici, mais hier, le juge d’instruction M. Pasteau jugeant que le rescapé avait commis une lourde faute déterminante de l’accident, l’a inculpé. En effet, quoiqu’il ait parfaitement vu venir le camion de Lille, coupa néanmoins brusquement la route sans mesurer la prudence de sa manœuvre. Il était hélas trop tard pour que le camion de transport pu s’arrêter et la collision fatale se produisit. Duboille se refuse de répondre aux questions qui lui seraient dorénavant posées hors de la présence de son avocat Maitre Jules, du barreau d’Amiens.
