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Cortège folklorique et Carnaval de Dunkerque
- Cinéaste(s) : Pierre VINCKE
- Année(s) : 1946
- Lieu(x) : Dunkerque (59)
- Durée : 00:10:31
- Coloration : Noir & Blanc
- Format : Film 8 mm
- Son : Muet
- Genre : Documentaire
- Collection : CLUB DES CINÉASTES AMATEURS DUNKERQUOIS (CCAD)
- Support(s) : 0356FH0005
Cortège folklorique à Dunkerque suivi du carnaval.
1. Défilé de chars décorés, de groupes costumés et de personnages à grosses têtes. Le Reuze, géant de Dunkerque est présent sur son char, conduit par des chevaux.
2. Le Carnaval (à 4'05)
Défilé de la clique dirigée par le tambour-major, suivie par les bandes dans les rues de Dunkerque.
Les carnavaleux vêtus de leur « clet’che » dansent et défilent, certains portent haut leur « berguenaere ».
On découvre Dunkerque en partie en ruines, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Documentation de Juliette RANNOU, Master Patrimoine et Musées - Paris 1 Panthéon-Sorbonne :
A propos du cortège folklorique :
"Pierre Vincke nous montre 1946 des géants, qui défilent lors d’un fête folklorique. Ces géants sont très importants dans la culture du Nord de la France. À Dunkerque, les géants symboliques sont le Reuze et sa famille. Ce ne sont pas eux que nous venons de voir passer, mais nous pouvons apercevoir la reuzinne Mietje, la mère, suivie par le reuze Allowyn, le père. Ils n’ont été intégrés au Carnaval qu’en 2000, et ils défilent depuis à l’avant bande chaque année."
A propos du carnaval de Dunkerque :
"Cette fête aurait été inventée au XVIIe siècle, où un repas et des festivités étaient organisés avant le départ des marins-pécheurs pour 6 mois de pêche au hareng en Islande. Ici les Dunkerquois fêtent le Carnaval dans une ville meurtrie par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Selon la tradition, ils défilent en « associations carnavalesques » et en suivant la « bande », c’est-à-dire le tambour major et sa confrérie.
Depuis le XIXe siècle, la tradition est aussi de porter et de brandir des parapluies, appelés berguenaere. À l’origine, cela avait pour but de se moquer des paysans, qui venaient à la bande munis de leurs parapluies. Ces parapluies sont mis à la mode après la Seconde Guerre mondiale, et les carnavaleux y écrivent même leurs noms pour se faire reconnaître.
On aperçoit bien le tambour major. Depuis le XIXe siècle, il porte toujours un uniforme de grenadier du premier Empire que l’on peut voir ici. Au sein du carnaval, c’est sans nul doute lui qui occupe la fonction la plus honorifique. C’est lui qui choisit les musiciens, qui dirige la bande, et qui fait régner la discipline au sein du cortège.
Le carnaval est l’occasion de se déguiser, et les Dunkerquois ont ici carte blanche. Le but est de porter son déguisement le plus drôle, son meilleur « clet’che » comme on dit à Dunkerque. Certains conservent même leur déguisement d’une année à l’autre pour être reconnus dans la foule."
Juliette RANNOU.
1. Défilé de chars décorés, de groupes costumés et de personnages à grosses têtes. Le Reuze, géant de Dunkerque est présent sur son char, conduit par des chevaux.
2. Le Carnaval (à 4'05)
Défilé de la clique dirigée par le tambour-major, suivie par les bandes dans les rues de Dunkerque.
Les carnavaleux vêtus de leur « clet’che » dansent et défilent, certains portent haut leur « berguenaere ».
On découvre Dunkerque en partie en ruines, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Documentation de Juliette RANNOU, Master Patrimoine et Musées - Paris 1 Panthéon-Sorbonne :
A propos du cortège folklorique :
"Pierre Vincke nous montre 1946 des géants, qui défilent lors d’un fête folklorique. Ces géants sont très importants dans la culture du Nord de la France. À Dunkerque, les géants symboliques sont le Reuze et sa famille. Ce ne sont pas eux que nous venons de voir passer, mais nous pouvons apercevoir la reuzinne Mietje, la mère, suivie par le reuze Allowyn, le père. Ils n’ont été intégrés au Carnaval qu’en 2000, et ils défilent depuis à l’avant bande chaque année."
A propos du carnaval de Dunkerque :
"Cette fête aurait été inventée au XVIIe siècle, où un repas et des festivités étaient organisés avant le départ des marins-pécheurs pour 6 mois de pêche au hareng en Islande. Ici les Dunkerquois fêtent le Carnaval dans une ville meurtrie par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Selon la tradition, ils défilent en « associations carnavalesques » et en suivant la « bande », c’est-à-dire le tambour major et sa confrérie.
Depuis le XIXe siècle, la tradition est aussi de porter et de brandir des parapluies, appelés berguenaere. À l’origine, cela avait pour but de se moquer des paysans, qui venaient à la bande munis de leurs parapluies. Ces parapluies sont mis à la mode après la Seconde Guerre mondiale, et les carnavaleux y écrivent même leurs noms pour se faire reconnaître.
On aperçoit bien le tambour major. Depuis le XIXe siècle, il porte toujours un uniforme de grenadier du premier Empire que l’on peut voir ici. Au sein du carnaval, c’est sans nul doute lui qui occupe la fonction la plus honorifique. C’est lui qui choisit les musiciens, qui dirige la bande, et qui fait régner la discipline au sein du cortège.
Le carnaval est l’occasion de se déguiser, et les Dunkerquois ont ici carte blanche. Le but est de porter son déguisement le plus drôle, son meilleur « clet’che » comme on dit à Dunkerque. Certains conservent même leur déguisement d’une année à l’autre pour être reconnus dans la foule."
Juliette RANNOU.