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Décharge La TIRU
- Réalisateur(s) : Suzanne BONNENFANT
- Année : 1989 à 1991
- Lieu(x) : Liancourt-Saint-Pierre (60)
- Durée : 00:04:23:11
- Coloration : Couleur
- Format : Film super 8
- Son : Muet
- Genre : Documentaire
La TIRU (Traitement Industriel des Résidus Urbains) : décharge de Liancourt-Saint-Pierre.
Paysages environnants, arc-en-ciel et gelée du matin.
Détails : Dans un terrain vague, une installation avec du matériel de la marque Lamson (marque de souffleuse centrifuge), il s'agit de la décharge de Liancourt-Saint-Pierre (créée en 1934). Un long tuyau passe par une colline, des personnes sont à côté. Un terrain est retourné avec des tractopelles. Des déchets sont éparpillés un peu partout. Caméra embarquée dans un tractopelle en action. Un arc-en-ciel au-dessus de Liancourt-Saint-Pierre. la lueur du soleil éclaire des plantes gelées.
Séquence issue du film 0650FI0002 (Collection BONNENFANT)
"La première décharge a été créée à Liancourt-Saint-Pierre en 1934, à proximité de la gare, afin de recevoir par wagons, les déchets urbains de Paris et de sa proche banlieue.
Elle a été agrandie à plusieurs reprises, notamment sur la commune limitrophe de Lierville.
De nos jours, le site est toujours en fonctionnement et accueille chaque jour des dizaines de camions qui viennent vider les ordures ménagères.
Ce que l'on voit dans le film, ce sont les engins qui tournent chaque jour afin de compacter et d'étaler les déchets sur le site.
Les gros tuyaux que l'on observe dans le film, servent à capter le biogaz produit par la décomposition et la fermentation des ordures.
Il sert à produire de l'énergie sur le site et l'excès est brûlé dans une torchère."
Benjamin Velluet
Article sur la décharge (TIRU) issu de l'ouvrage "Vexin et Thelle d'hier : terres d'entreprises", édité par l'association Le Pétillon en 2013 dans le cadre d'une exposition :
La TIRU
En 1934, la Société de Traitement Industriel des Résidus Urbains, dont le siège se trouvait à Paris, installa après de nombreuses polémiques dans une dépression, une décharge contrôlée sur les territoires de Liancourt et Lierville, afin d’évacuer les ordures ménagères de Paris. Avant de donner son feu vert, la Commission d’hygiène avait réuni de nombreuses sommités et fait appel à des spécialistes anglais, dont un nommé Dawes. Ce dernier leur suggéra d’aller voir sur place. Toute la commission visita les décharges contrôlées en activité autour de Londres. Après de nombreuses contestations, le projet fut adopté. Un embranchement partant de la gare de Liancourt amenait les wagons arrivant de Paris près de la décharge et ils étaient déchargés à l’aide d’une grue.
Cette société disparut à la fin des années 1950. Puis, plus d’une bonne dizaine d’années plus tard, le site fut à nouveau aménagé en centre d’enfouissement, après que de nombreuses précautions aient été prises.
Paysages environnants, arc-en-ciel et gelée du matin.
Détails : Dans un terrain vague, une installation avec du matériel de la marque Lamson (marque de souffleuse centrifuge), il s'agit de la décharge de Liancourt-Saint-Pierre (créée en 1934). Un long tuyau passe par une colline, des personnes sont à côté. Un terrain est retourné avec des tractopelles. Des déchets sont éparpillés un peu partout. Caméra embarquée dans un tractopelle en action. Un arc-en-ciel au-dessus de Liancourt-Saint-Pierre. la lueur du soleil éclaire des plantes gelées.
Séquence issue du film 0650FI0002 (Collection BONNENFANT)
"La première décharge a été créée à Liancourt-Saint-Pierre en 1934, à proximité de la gare, afin de recevoir par wagons, les déchets urbains de Paris et de sa proche banlieue.
Elle a été agrandie à plusieurs reprises, notamment sur la commune limitrophe de Lierville.
De nos jours, le site est toujours en fonctionnement et accueille chaque jour des dizaines de camions qui viennent vider les ordures ménagères.
Ce que l'on voit dans le film, ce sont les engins qui tournent chaque jour afin de compacter et d'étaler les déchets sur le site.
Les gros tuyaux que l'on observe dans le film, servent à capter le biogaz produit par la décomposition et la fermentation des ordures.
Il sert à produire de l'énergie sur le site et l'excès est brûlé dans une torchère."
Benjamin Velluet
Article sur la décharge (TIRU) issu de l'ouvrage "Vexin et Thelle d'hier : terres d'entreprises", édité par l'association Le Pétillon en 2013 dans le cadre d'une exposition :
La TIRU
En 1934, la Société de Traitement Industriel des Résidus Urbains, dont le siège se trouvait à Paris, installa après de nombreuses polémiques dans une dépression, une décharge contrôlée sur les territoires de Liancourt et Lierville, afin d’évacuer les ordures ménagères de Paris. Avant de donner son feu vert, la Commission d’hygiène avait réuni de nombreuses sommités et fait appel à des spécialistes anglais, dont un nommé Dawes. Ce dernier leur suggéra d’aller voir sur place. Toute la commission visita les décharges contrôlées en activité autour de Londres. Après de nombreuses contestations, le projet fut adopté. Un embranchement partant de la gare de Liancourt amenait les wagons arrivant de Paris près de la décharge et ils étaient déchargés à l’aide d’une grue.
Cette société disparut à la fin des années 1950. Puis, plus d’une bonne dizaine d’années plus tard, le site fut à nouveau aménagé en centre d’enfouissement, après que de nombreuses précautions aient été prises.
