Hôpital Saint-Charles de Fourmies : Survol (vue aérienne) de l'hôpital, survol de la ville de Fourmies, atterrissage.carton : "Hôpital de Fourmies 1975-1980" "Commentaire dit par M. Le sage directeur, montage réalisation J.D. Bouttée".Voix off : "C'est dans un écrin de verdure que fut décidée la création de l'hôpital hospice St Charles en l'année 1893. A la demande de Charles Goury, maire et de M. Guillemin, député de la circonscription, le bureau de bienfaisance de la ville allait obtenir le 4 décembre 1894 du Paris Mutuel, la somme de 200 000 Frs. Après quelques discussions sur l'endroit à désigner pour édifier cet hôpital hospice, on se décida pour le lieu dit "Les Brûlés". "Les Brûlés" ainsi nommé parce qu'il y avait eu un incendie de forêt à cet endroit. M. Laffite, architecte de la ville, en dressa les plans et sous sa direction M. Beaufaud, entrepreneur en commença aussitôt les travaux. L'établissement ne fut ouvert, effectivement qu'en 1897 et fut confié aux filles de la charité dites religieuses de Saint-Vincent de Paul dont la rétribution était moins onéreuse. Celles-ci arriveront à Fourmies le 24 avril 1897, au nombre de 5 et ayant à leur tête Soeur Sapelier. Au mois de novembre 1898, Soeur Sapelier souffrant de rhumatismes fut dirigée sur une autre maison et puis remplacée par Soeur de Bishop qui elle est restée 35 ans à la tête de l'hôpital hospice. Les soeurs devaient garder la gérance de la maison jusqu'en 1950. Il fallu attendre de nombreuses années pour voir l'installation du gaz et de l'électricité se réaliser. Malgré quelques aménagements, notamment la chirurgie en 1959, l'hôpital connut une période de stabilité. C'est avec la loi de 1974 concernant l'humanisation dans les établissements de soins que fut autorisée la construction dans différentes régions de complexes (?) types USN (Unité de soins normalisés) dont Fourmies allait bénéficier. Depuis lors, l'hôpital de Fourmies est sorti de sa léthargie et n'a cessé de s'améliorer. Pour la construction de cette unité de soins, de très gros moyens tant financiers que techniques furent nécessaires. Pendant plus d'un an, une véritable petite cité fut implantée sur le théâtre des opérations donnant beaucoup d'animations à cet endroit habituellement si calme. Fourmies et sa région allait s'enrichir en 1977 d'un centre hospitalier qui n'a cessé de croitre en se spécialisant. L'inauguration de ce bâtiment en mai 1977 allait ouvrir une nouvelle perspective créant en même temps de nouveaux emplois dans cette région ciblée (?) par le chômage avec la fermeture de ce qui en faisait sa richesse principale : les filatures. Beaucoup d'études, de projets sont encore en cours car il faut sans cesse innover, améliorer si nous voulons que cette grande famille qu'est l'hôpital vive, et vive ainsi notre région." Parc et bâtiments extérieurs de l'hôpital, vues intérieures de l'hôpital : couloirs, patients et personnel hospitalier (secrétaires, infirmières).Patients dans les chambres, maternité, service pédiatrique, cuisine (préparation du repas), blanchisserie, menuiserie...9’31 : Travaux et chantier de Construction du Centre hospitalier.Travaux d'abattage d'arbre et de bâtiments, pelleteuse, gravats.Panorama du paysage, forêts, champs, habitations, travaux de reconstruction, pose de conduites, cabanes de chantiers, ouvriers du bâtiment...25’44 : "Une aube nouvelle se lève sur l'hôpital..." : Inauguration du Centre hospitalier.Drapeaux français hissés sur l'hôpital, officiels, inauguration, couper de ruban, discours en intérieur, vue intérieure des nouveaux locaux, infirmières, bureaux, chambres... carton "Fin".Ces images sont tournées à Fourmies au moment même où la construction de l’hôpital s’apprête à répondre au concept « d’humanisation de la médecine ». Opération nationale, ce terme désigne le mouvement de réforme profonde de l’hôpital pour tenter de l’ajuster aux évolutions de la société. Cette modification du milieu hospitalier, en réflexion depuis les années 1930, vise alors la suppression des hospices et encourage la construction de bâtiments modernes, pour un plus grand confort des patients.  Le cinéaste, Jean-Didier Bouttée est électricien de métier, à l'hôpital de Fourmies.Passionné par le cinéma, il filme son lieu de travail, et demande l'autorisation de filmer à son directeur ainsi qu'à toutes les personnes filmées. Ses films ont valeur d'archives pour lui, il ne les a jamais projeté publiquement. L'Hôpital St Charles a beaucoup évolué et s'est agrandi depuis 1975. En septembre 2018, à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine, le Centre Hospitalier de Fourmies ouvre ses portes. Grâce à la récente sauvegarde des films de Jean-Didier Bouttée, une projection de ses films réalisés entre 1975 et 1982 sur l'hôpital de Fourmies a été réalisée.