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Inauguration du monument à la Gloire du général Leclerc
- Réalisateur(s) : Pierre DAMAY
- Année : 1950
- Lieu(x) : Amiens (80)
- Durée : 00:01:42:02
- Coloration : Noir & Blanc
- Format : Film 16 mm
- Son : Muet
- Genre : Actualités
"1950 L'inauguration du monument"
Inauguration du monument "À la Gloire du général Leclerc de Hauteclocque", le 24 juin 1950 à Amiens (parc René Gobelet), présence de Max Lejeune, fanfare.
"Les Discours"
Discours, présence de Spahis, discours d'officiels dont Max Lejeune (à 4’45).
“Mr Pleven" : discours de René Pleven, défilé. Spahis.
Vues du monument, de la sculpture.
Défilé des anciens combattants.
Séquence issue du support n°0780FS0015 à 3'04
Collection Jean-François LAVALLARD
Eclairage de Julien Cahon, maître de conférences à l'université de Picardie Jules Verne et rédacteur en chef adjoint de la revue “Carrefours de l'éducation” :
“Il s'agit de l'inauguration du monument "À la Gloire du général Leclerc de Hauteclocque" le 24 juin 1950 (sur l'initiative du Comité picard du Monument Leclerc, créé le 23 décembre 1947, qui a lancé à une souscription pour faire ériger ce monument, place René Goblet à Amiens), en présence de René Pleven (ministre de la Défense nationale), avec défilés militaires et discours.
En 1950, Max Lejeune s'affirme comme la principale figure politique du département (depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale) : député, maire d'Abbeville, président du conseil général, il a été ministre des Anciens combattants (décembre 1946-janvier 1947) puis secrétaire d'État aux forces armées de novembre 1947 à février 1950. Il ne tarde pas à retrouver le gouvernement puisqu'il retrouve le poste de secrétaire d'État aux forces armées en juillet 1950 (jusqu'en août 1951). A cette époque, il est reconnu comme l'un des spécialistes des questions de Défense nationale au sein du Parti socialiste SFIO, ce qui lui vaudra plus tard d'être secrétaire d'État aux forces armées (1956-1957) et ministre du Sahara (1957-1958) pendant la guerre d'Algérie.
Plusieurs images s'arrêtent sur le monument lui-même : il honore la mémoire du général Leclerc (né dans la Somme et mort dans un accident d'avion en 1947) et son action à la tête de la deuxième DB pendant la Seconde Guerre mondiale. L'architecte Pierre Dufau dresse un premier projet le représentant en gisant sur le bas-parvis de la cathédrale, projet refusé par la madame Leclerc, qui refuse l’élévation d’un mausolée et un monument où son mari figure couché. Le monument est finalement réalisé par les frères Jan et Joël Martel : en pierre de Pouillenay en Bourgogne, d’une hauteur de 12 m (112 tonnes), en forme de colonne avec une croix de Lorraine (symbole de la France libre), il montre le chef en action, torse en avant, avec sur les flancs, des sculptures en relief, qui rappellent les étapes de la reconquête du territoire colonial et national par les troupes de Leclerc."
Inauguration du monument "À la Gloire du général Leclerc de Hauteclocque", le 24 juin 1950 à Amiens (parc René Gobelet), présence de Max Lejeune, fanfare.
"Les Discours"
Discours, présence de Spahis, discours d'officiels dont Max Lejeune (à 4’45).
“Mr Pleven" : discours de René Pleven, défilé. Spahis.
Vues du monument, de la sculpture.
Défilé des anciens combattants.
Séquence issue du support n°0780FS0015 à 3'04
Collection Jean-François LAVALLARD
Eclairage de Julien Cahon, maître de conférences à l'université de Picardie Jules Verne et rédacteur en chef adjoint de la revue “Carrefours de l'éducation” :
“Il s'agit de l'inauguration du monument "À la Gloire du général Leclerc de Hauteclocque" le 24 juin 1950 (sur l'initiative du Comité picard du Monument Leclerc, créé le 23 décembre 1947, qui a lancé à une souscription pour faire ériger ce monument, place René Goblet à Amiens), en présence de René Pleven (ministre de la Défense nationale), avec défilés militaires et discours.
En 1950, Max Lejeune s'affirme comme la principale figure politique du département (depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale) : député, maire d'Abbeville, président du conseil général, il a été ministre des Anciens combattants (décembre 1946-janvier 1947) puis secrétaire d'État aux forces armées de novembre 1947 à février 1950. Il ne tarde pas à retrouver le gouvernement puisqu'il retrouve le poste de secrétaire d'État aux forces armées en juillet 1950 (jusqu'en août 1951). A cette époque, il est reconnu comme l'un des spécialistes des questions de Défense nationale au sein du Parti socialiste SFIO, ce qui lui vaudra plus tard d'être secrétaire d'État aux forces armées (1956-1957) et ministre du Sahara (1957-1958) pendant la guerre d'Algérie.
Plusieurs images s'arrêtent sur le monument lui-même : il honore la mémoire du général Leclerc (né dans la Somme et mort dans un accident d'avion en 1947) et son action à la tête de la deuxième DB pendant la Seconde Guerre mondiale. L'architecte Pierre Dufau dresse un premier projet le représentant en gisant sur le bas-parvis de la cathédrale, projet refusé par la madame Leclerc, qui refuse l’élévation d’un mausolée et un monument où son mari figure couché. Le monument est finalement réalisé par les frères Jan et Joël Martel : en pierre de Pouillenay en Bourgogne, d’une hauteur de 12 m (112 tonnes), en forme de colonne avec une croix de Lorraine (symbole de la France libre), il montre le chef en action, torse en avant, avec sur les flancs, des sculptures en relief, qui rappellent les étapes de la reconquête du territoire colonial et national par les troupes de Leclerc."
