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Interview de Rose Lebesgue - Partie 1

Interview de Rose Lebesgue, fille du poète.
1ère question "comment votre père expliquait l'éthymologie de son nom ? "

Écoute : André Matrat commence par expliquer le déroulement de l’entretien à Rose. Sa première question est : Comment son père expliquait étymologiquement son nom? Rose répond que le nom de famille était d’abord coupé en deux mots. Le Besgue qui signifierait celui qui bégaye. Son arrière grand-père l’écrivait lui encore en deux mots. C’est son grand-père qui a relié la particule au nom. Son arrière grand-père n’appréciait pas, il disait à son fils qu’il avait des idées de décembre 48 (?). Son arrière grand-père était sabotier, il est arrivé dans la région car son épouse était originaire d’Hanvoile. C’était une femme très réservée. Rose sait que sa grand-mère s’entendait bien avec son beau-père (donc l’arrière grand père de Rose). Une fois sa grand-mère avait voulu voir la mer mais son mari (le grand-père de Rose) avait refusé. C’est finalement son beau-père qui l’avait amenée avec Philéas voir la mer. Son grand-père était d’une grande culture, il chantait aussi très bien. Rose a grandi avec lui jusqu’a ses 9 ans quand il a décédé. Son grand-père était quelqu’un qui savait se faire obéir. Elle raconte qu’une fois, elle lui avait dit qu’il l’embêtait. Il l’a ensuite virée de chez lui et ils ne sont pas vus pendant 8 jours. C’est son père (Philéas) qui a dû calmer la dispute. Son grand-père était cultivateur, il lisait aussi beaucoup mais n’écrivait pas. Il faisait également beaucoup d’objets en bois, comme une brouette qu’il a construit par lui-même. Il chantait souvent en travaillant à l’établi des chansons paillardes. Sa grand-mère ne les aimait pas, elle a même détruit un cahier de chansons. Son père a essayé de le retrouver mais il n’a jamais pu / André Matrat lui demande de chanter une chanson, elle refuse d’abord. Elle fini par chantait un vers de la chanson d’Hercules (?) et le refrain d’une autre chanson / Son grand-père ne parlait pas patois, il est allé au collège d’Auvry. Ses trois autres frères sont eux aussi allés au collège. Sa grand-mère parlait le patois de Saint-Quentin, Rose ne la comprenait pas du tout quand sa grand-mère le parlait. Mais sa grand-mère n’utilisait pas souvent ce langage. Le père de sa grand-mère était meunier. Il était originaire de La Neuville mais il est parti travailler à Saint-Quentin. Ils avaient une ferme mais le propriétaire les a délogés (?). Elle s’est mariée à 17 ans alors que son mari en avait 32 / Rose raconte l’histoire de la vache à traite. Quand elle avait 13 ans, elle a attaché une vache à un pommier. Sa grand-mère est arrivée et elle a essayé de traite la vache. Mais la vache ne s’est pas laissée faire et a même failli piétiner la grand-mère / Philéas Lebesgue n’a pas fait d’études. Il avait été atteint de la typhoïde qui avait touché sa colonne vertébrale à 17 ans. Cette maladie a duré 6 mois. Guéri, il n’arrivait pas à tenir debout et refusait d’aller à l’école. Il a fini par travaillé tout seul ce qui est devenu une habitude pour lui / La mère de Rose est née à Boiscourt et a fait son lycée à Beauvais. Elle a écrit en partie un roman de Philéas Lebesgue mais elle s’ennuyait souvent car elle seule. Son mari était souvent en déplacement et il travaillait seul / Hermin Dubus (?) écrivait des chansons et venait souvent chez eux. Il prenait souvent ses aises, vérifiant même se qu’il se cuisinait dans les marmites. Beaucoup de personnes passaient à La Neuville / Philéas Lebesgue a été deux fois candidat au conseil général du canton de Marseille. Il a failli être juge de paix (?) vers 1930 avant la guerre. C’est Rose qui l’en a empêché car il voulait vendre la propriété et elle souhaitait continuer vivre dans cette maison / Rose se promenait souvent dans les bois et les étangs avec son père et son grand-père. Elle connaissait tout les endroits où poussaient les fleurs, les champignons etc. Elle raconte qu’une fois, ils étaient à la recherche d’un étang. Ils ont suivit un ruisseau et ont fini par le trouver. Elle raconte que pendant la guerre, il y avait des muletiers (?) qui coupaient le bois pour l’armée. Elle n’avait donc plus accès à l’étang. Après la guerre, l’étang a été asséché et quand elle est retournée le revoir, elle s’est rendue compte que l’étang avait 15m de profondeur. Elle était bien contente qu’aucun d’eux n’est tenté de se baigner dedans à l’époque car ils ne savaient pas nager. Elle dit qu’elle connaissait tout les bois par coeur mais pendant la guerre il y avait l’interdiction de s’y promener / André Matrat demande qu’elle était la journée type de Philéas Lebesgue, il lit même un extrait d’un livre où on restitue une journée de Philéas. Rose dit que c’est partiellement vrai. La nuit il travaillait sur ses projets littéraires. Le matin il recevait des lettres et y répondait dans la journée. Il mangeait beaucoup de plats à base de lait. Il n’écrivait pas beaucoup pendant la journée, c’était surtout des brouillons. La nuit, il travaillait dans la cuisine près du feu, il avait également une lampe à essence qui a failli causer un incendie un jour. Il avait un bureau qu’il avait installée dans une petite pièce mais il faisait très froid / Ils avaient deux bonnes quand sa mère était malade. Son frère était très difficile à élever. Il avait le nanisme. Il était allé à école et pendant trois mois tout s’est bien déroulé. Il a ensuite été envoyé dans un internat mais ça n’avait pas fonctionné. Il était très malade et le médecin a fini par conseiller que le fils reste chez lui.

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