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IV - Vacances adolescentes à Ault-Onival
- Cinéaste(s) : François LESPAGNOL
- Année(s) : 1962 environ
- Lieu(x) : Ault (80), Le Tréport (76)
- Durée : 00:09:19
- Coloration : Noir & Blanc
- Format : Film 9,5 mm
- Son : Muet
- Genre : Familial
- Collection : François LESPAGNOL
- Support(s) : 0691FN0004
Le cinéaste, François Lespagnol, âgé de 18 ans, filme ses vacances d'été à Ault-Onival, entouré des membres de sa famille et de ses amis.
On retrouve Mimi, sa sœur, et son papa, Lucien Lespagnol.
Ensemble, ils participent à diverses activités : mini-golf, bateau pneumatique, canoë, natation.
La famille se détend à la Villa Les Crabes.
Les adolescents reprennent leur partie de mini-golf.
Le film se termine par une séquence au Tréport, avec une vue panoramique sur la côte et le port.
Témoignage du cinéaste :
"Ault-Onival après-guerre.
Les plages du Nord étaient réinvesties par les habitants qui voulaient revivre avec leur famille de bons moments de "vacances" (Le Tréport, Stella-plage, Merlimont, Ault-Onival, etc.)
Ce n'était pas trop loin, l'accès se faisait le plus souvent en train par Abbeville, ou en voiture (on avait peu d'essence et des pneus en mauvais état, le voyage se faisait en plusieurs étapes).
Nous fréquentions deux petits villages : l'un donnant sur les polders de Saint-Valery sans monticules en vue, avec plage de sable et rangs de galets protecteurs, l'autre débutant des falaises d'Ault, bois de Cise, Le Tréport.
Pour attirer les vacanciers, qui revenaient parfois au milieu des ruines restantes des bombardements, la municipalité d'Ault créa un golf miniature sur le haut de la falaise qui surplombait directement la mer sur une largeur de 50 à 60 mètres, avec même une ou deux belles constructions en ruine en bord de précipice, il y a donc 70 à 80 ans (vers 1950).
Depuis, la falaise s'est érodée par la mer et les ravines peu à peu, au point de voir ces habitations puis le golf lui-même disparaitre dans les années 1970, à l'apogée d'Ault qui prenait le pas sur Onival, plus familial. Puis se furent les routes elles-mêmes d'Onival qui s'écroulèrent sur un des versants, entrainant toutes les maisons du bord de la falaise descendante jusqu'au dernier blockhaus servant actuellement de belvédère. Des subventions permirent de soutenir la falaise par un montage de soutènements qui laisse le promeneur au dessus du vide. Un chantier en contrebas avec brise-lames entre les deux villages protège la falaise restante. L'aménagement a permis de sauvegarder une petite part de la vie locale ainsi que le déplacement des deux plages, mais insuffisant pour reprendre le rythme d’antan."
François Lespagnol
On retrouve Mimi, sa sœur, et son papa, Lucien Lespagnol.
Ensemble, ils participent à diverses activités : mini-golf, bateau pneumatique, canoë, natation.
La famille se détend à la Villa Les Crabes.
Les adolescents reprennent leur partie de mini-golf.
Le film se termine par une séquence au Tréport, avec une vue panoramique sur la côte et le port.
Témoignage du cinéaste :
"Ault-Onival après-guerre.
Les plages du Nord étaient réinvesties par les habitants qui voulaient revivre avec leur famille de bons moments de "vacances" (Le Tréport, Stella-plage, Merlimont, Ault-Onival, etc.)
Ce n'était pas trop loin, l'accès se faisait le plus souvent en train par Abbeville, ou en voiture (on avait peu d'essence et des pneus en mauvais état, le voyage se faisait en plusieurs étapes).
Nous fréquentions deux petits villages : l'un donnant sur les polders de Saint-Valery sans monticules en vue, avec plage de sable et rangs de galets protecteurs, l'autre débutant des falaises d'Ault, bois de Cise, Le Tréport.
Pour attirer les vacanciers, qui revenaient parfois au milieu des ruines restantes des bombardements, la municipalité d'Ault créa un golf miniature sur le haut de la falaise qui surplombait directement la mer sur une largeur de 50 à 60 mètres, avec même une ou deux belles constructions en ruine en bord de précipice, il y a donc 70 à 80 ans (vers 1950).
Depuis, la falaise s'est érodée par la mer et les ravines peu à peu, au point de voir ces habitations puis le golf lui-même disparaitre dans les années 1970, à l'apogée d'Ault qui prenait le pas sur Onival, plus familial. Puis se furent les routes elles-mêmes d'Onival qui s'écroulèrent sur un des versants, entrainant toutes les maisons du bord de la falaise descendante jusqu'au dernier blockhaus servant actuellement de belvédère. Des subventions permirent de soutenir la falaise par un montage de soutènements qui laisse le promeneur au dessus du vide. Un chantier en contrebas avec brise-lames entre les deux villages protège la falaise restante. L'aménagement a permis de sauvegarder une petite part de la vie locale ainsi que le déplacement des deux plages, mais insuffisant pour reprendre le rythme d’antan."
François Lespagnol