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Lancement de l'Olympic Honour, visite du Flandre, centre-ville et cortège folklorique
- Cinéaste(s) : Pierre VINCKE
- Année(s) : 1952 à 1953
- Lieu(x) : Dunkerque (59)
- Durée : 00:13:27
- Coloration : Noir & Blanc
- Format : Film 8 mm
- Son : Muet
- Genre : Actualités
- Collection : CLUB DES CINÉASTES AMATEURS DUNKERQUOIS (CCAD)
- Support(s) : 0356FH0077
1.1 "Le 21 novembre 1953, le plus grand pétrolier construit à ce jour sur les cales dunkerquoises, l’Olympic Honour, s’apprête à être lancé sous les yeux de son célèbre armateur grec, Aristote Onassis." Frédéric Cornette
1.2 Visite du Flandre en cours d'armement aux Ateliers et Chantiers de France de Dunkerque. "Depuis son lancement (le 31 octobre 1951), il est en cours d'armement pour les finitions à bord, les essais en mer... Le Flandre quitte Dunkerque le 11 juillet 1952 et est livré à la Cie Générale Transatlantique le 17 juillet 1952." Frédéric Cornette
2. à 7'17
Points de vue de Dunkerque pendant les travaux de Reconstruction.
Le tramway avec sa publicité Bières Duflos traverse la ville.
Pause à la friterie "La Frite André"
3. à 9'49
Le cortège folklorique où les chars décorés, la fanfare, les danses traditionnelles, les Gilles et le Géant de Dunkerque, Reuze Papa, sont au rendez-vous. Les tambours majors défilent devant la caserne des pompiers, sur le boulevard Sainte-Barbe.
A propos de l'Olympic Honour
"Le 21 novembre 1953, le plus grand pétrolier construit à ce jour sur les cales dunkerquoises, l’Olympic Honour, s’apprête à être lancé sous les yeux de son célèbre armateur grec, Aristote Onassis. (...) De très nombreux spectateurs sont venus assister au lancement de ce géant des mers de plus de 200 mètres de long. A la tribne, la marraine Christiane Reynaud, épouse de Paul Reynaud, accompagné de Jules Ramarony, coupe le ruban et libère la masse d'acier qui, sous les applaudissements de la foule, et au son de la Marseillaise, prend contact avec son élément. Il est aussitôt rejoint par les remorqueurs Obstiné, Trapu, Robuste, Résolu, et Bélier qui l'entourent pour l'amener au quai où son armement va être achevé. Le lancement marque également l'inauguration du nouveau quai d'Armement qui remplace celui détruit pendant la guerre.
L'Olympic Honour, qui bat pavillon libérien, embarque un équipage de 61 hommes.
Une semaine après son lancement, Aristote Onassis fait parvenir au maire de Dunkerque, Paul Asseman, un chèque de 100 000 francs destiné aux œuvres de la ville."
Le navire quitte Dunkerque le 12 juin 1954 pour ses essais de compas et de guindeau.
Arrivé au Havre, il est passé en forme de radoub, pour être caréné. Les essais officiels se déroulent avec succès.
Il rejoint Dunkerque le 24 juin. Il est livré à son armateur le 9 juillet 1954.
"L'Olympic Honour connait une fin tragique. Le 2 avril 1966, il est en cours de réparation dans le port de Marseille quand une explosion cause la mort de 7 personnes et en blesse 31 autres dans la population locale."
Source : Frédéric Cornette, Ateliers et Chantiers de France. 85 ans de lancements à Dunkerque. Volume II, 1950-1987. Éditions Société Dunkerquoise d'Histoire et d'Archéologie, 2017. P 32-34.
A propos du légendaire « Flandre »
"Le 31 octobre 1951, les ACF renouent avec les paquebots en lançant le Flandre. C'est le plus grand paquebot construit en France depuis la guerre ; il va permettre à la Compagnie Générale Transatlantique de reprendre l'exploitation de la ligne mythique entre New-York et la France, et ainsi faire resplendir son prestige sur l'Atlantique."
Frédéric Cornette, Ateliers et Chantiers de France. 85 ans de lancements à Dunkerque. Volume II, 1950-1987. Editions Société Dunkerquoise d'Histoire et d'Archéologie, 2017. P 11.
"Stoppée dans les années 1930, la fabrication de paquebots reprend à Dunkerque au lendemain de la guerre à la faveur d’un vaste plan de reconstruction de la flotte française. Trois nouveaux navires sont alors commandés aux ACF qui œuvrent déjà à la refonte du « Félix Roussel », un paquebot démobilisé construit à Saint-Nazaire en 1931. Le premier de ces trois bâtiments à être mis en chantier n’est autre que le célèbre « Flandre », un mastodonte de 182,80 mètres de long spécialement dessiné pour le compte de la Compagnie Générale Transatlantique. Livré à son armateur en juillet 1952, ce palace flottant est en mesure de transporter dans des conditions de sécurité et de confort exceptionnels 727 passagers servis par quelque 405 membres d’équipage. Affecté à la ligne transatlantique Le Havre-Southampton-New York jusqu’à l’arrivée du mythique « France » en 1962, il poursuit ensuite sa carrière sur la ligne des Antilles et de l’Amérique centrale jusqu’en 1968, année au cours de laquelle il est cédé à la société italienne Costa Armatori. Modernisé et rebaptisé « Carla. C », il commence une nouvelle vie de navire de croisière dans l’océan Pacifique et les Caraïbes. Renommé «Carla Costa » au milieu des années 1980 puis « Pallas Athéna » à la suite de son rachat par un armateur grec en 1992, il est ravagé deux ans plus tard par un incendie qui le condamne à la destruction.
Source :
Musée portuaire.
André Merck et Philippe Lemaire, « ACF Dunkerque, constructeurs de navires ».
Article paru in Dunkerque Magazine - N°191 - Décembre 2008
https://www.ville-dunkerque.fr/fileadmin/user_upload/Les_Mags_de_la_ville/DK_Mag/191-decembre2008/DKM191_loisirs.pdf
1.2 Visite du Flandre en cours d'armement aux Ateliers et Chantiers de France de Dunkerque. "Depuis son lancement (le 31 octobre 1951), il est en cours d'armement pour les finitions à bord, les essais en mer... Le Flandre quitte Dunkerque le 11 juillet 1952 et est livré à la Cie Générale Transatlantique le 17 juillet 1952." Frédéric Cornette
2. à 7'17
Points de vue de Dunkerque pendant les travaux de Reconstruction.
Le tramway avec sa publicité Bières Duflos traverse la ville.
Pause à la friterie "La Frite André"
3. à 9'49
Le cortège folklorique où les chars décorés, la fanfare, les danses traditionnelles, les Gilles et le Géant de Dunkerque, Reuze Papa, sont au rendez-vous. Les tambours majors défilent devant la caserne des pompiers, sur le boulevard Sainte-Barbe.
A propos de l'Olympic Honour
"Le 21 novembre 1953, le plus grand pétrolier construit à ce jour sur les cales dunkerquoises, l’Olympic Honour, s’apprête à être lancé sous les yeux de son célèbre armateur grec, Aristote Onassis. (...) De très nombreux spectateurs sont venus assister au lancement de ce géant des mers de plus de 200 mètres de long. A la tribne, la marraine Christiane Reynaud, épouse de Paul Reynaud, accompagné de Jules Ramarony, coupe le ruban et libère la masse d'acier qui, sous les applaudissements de la foule, et au son de la Marseillaise, prend contact avec son élément. Il est aussitôt rejoint par les remorqueurs Obstiné, Trapu, Robuste, Résolu, et Bélier qui l'entourent pour l'amener au quai où son armement va être achevé. Le lancement marque également l'inauguration du nouveau quai d'Armement qui remplace celui détruit pendant la guerre.
L'Olympic Honour, qui bat pavillon libérien, embarque un équipage de 61 hommes.
Une semaine après son lancement, Aristote Onassis fait parvenir au maire de Dunkerque, Paul Asseman, un chèque de 100 000 francs destiné aux œuvres de la ville."
Le navire quitte Dunkerque le 12 juin 1954 pour ses essais de compas et de guindeau.
Arrivé au Havre, il est passé en forme de radoub, pour être caréné. Les essais officiels se déroulent avec succès.
Il rejoint Dunkerque le 24 juin. Il est livré à son armateur le 9 juillet 1954.
"L'Olympic Honour connait une fin tragique. Le 2 avril 1966, il est en cours de réparation dans le port de Marseille quand une explosion cause la mort de 7 personnes et en blesse 31 autres dans la population locale."
Source : Frédéric Cornette, Ateliers et Chantiers de France. 85 ans de lancements à Dunkerque. Volume II, 1950-1987. Éditions Société Dunkerquoise d'Histoire et d'Archéologie, 2017. P 32-34.
A propos du légendaire « Flandre »
"Le 31 octobre 1951, les ACF renouent avec les paquebots en lançant le Flandre. C'est le plus grand paquebot construit en France depuis la guerre ; il va permettre à la Compagnie Générale Transatlantique de reprendre l'exploitation de la ligne mythique entre New-York et la France, et ainsi faire resplendir son prestige sur l'Atlantique."
Frédéric Cornette, Ateliers et Chantiers de France. 85 ans de lancements à Dunkerque. Volume II, 1950-1987. Editions Société Dunkerquoise d'Histoire et d'Archéologie, 2017. P 11.
"Stoppée dans les années 1930, la fabrication de paquebots reprend à Dunkerque au lendemain de la guerre à la faveur d’un vaste plan de reconstruction de la flotte française. Trois nouveaux navires sont alors commandés aux ACF qui œuvrent déjà à la refonte du « Félix Roussel », un paquebot démobilisé construit à Saint-Nazaire en 1931. Le premier de ces trois bâtiments à être mis en chantier n’est autre que le célèbre « Flandre », un mastodonte de 182,80 mètres de long spécialement dessiné pour le compte de la Compagnie Générale Transatlantique. Livré à son armateur en juillet 1952, ce palace flottant est en mesure de transporter dans des conditions de sécurité et de confort exceptionnels 727 passagers servis par quelque 405 membres d’équipage. Affecté à la ligne transatlantique Le Havre-Southampton-New York jusqu’à l’arrivée du mythique « France » en 1962, il poursuit ensuite sa carrière sur la ligne des Antilles et de l’Amérique centrale jusqu’en 1968, année au cours de laquelle il est cédé à la société italienne Costa Armatori. Modernisé et rebaptisé « Carla. C », il commence une nouvelle vie de navire de croisière dans l’océan Pacifique et les Caraïbes. Renommé «Carla Costa » au milieu des années 1980 puis « Pallas Athéna » à la suite de son rachat par un armateur grec en 1992, il est ravagé deux ans plus tard par un incendie qui le condamne à la destruction.
Source :
Musée portuaire.
André Merck et Philippe Lemaire, « ACF Dunkerque, constructeurs de navires ».
Article paru in Dunkerque Magazine - N°191 - Décembre 2008
https://www.ville-dunkerque.fr/fileadmin/user_upload/Les_Mags_de_la_ville/DK_Mag/191-decembre2008/DKM191_loisirs.pdf