Le village de Liancourt-Saint-Pierre dans la fin des années 1980 et début des années 1990.

On découvre les activités locales de Liancourt-Saint-Pierre. Les différents maires de l'époque, Michel Leroy et Jean-Philippe Laroche officient certaines cérémonies et fêtes dans le village : fête du 14 juillet, Inauguration de la salle des fêtes, Bicentenaire du rattachement des paroisses de Liancourt et Saint-Pierre, remise de médaille de la famille ...
Beaucoup d'événements se déroulent à la mairie et à la salle des fêtes de Liancourt-Saint-Pierre. Des personnalités de la communes apparaissent comme le couple René et Lucienne Sédille qui fêtent leurs 65 ans de mariage à la mairie ou bien l'ancienne présentatrice de télévision Soizic Corne dont les parents ont habité la commune.

En détails :

1. Manœuvre de blindés militaires dans les rues de Liancourt-Saint-Pierre 
2. Élagage d'un arbre et feu de la Saint-Pierre à 0'18
3. Pâques : le pocage à 4'25
4. Fête du 14 juillet puis inauguration de la salle des fêtes par Michel LEROY, maire de Liancourt-Saint-Pierre, le 9 juillet 1983 à 5'02 
5. Cours de gymnastique Accueillant une équipe de tournage, sous la direction de Soizic CORNE, présentatrice TV, à 8'03
6. Fête de Noël et épiphanie à la salle des fêtes puis feu d'artifice à 10'22
7. Équipe de parachutistes à 15'22
8. Mariage de Jean-Claude Arnaud et Catherine Bockelandt, le 10 septembre 1988 à 16'57
9. Tennis de table en salle à 19'00
10. Cérémonie avec René et Lucienne Sédille à 20'12
11. Vol d'hirondelles, chat et écureuil à 21'46
12. Anniversaire des 65 ans de mariage de René et Lucienne Sédille, le 23 octobre 1991 à 23'13
13. Installation et bénédiction d'une nouvelle croix au bord d'une route de Liancourt-Saint-Pierre, nouvelle croix bénite par le diacre et officié par le maire à 26'34
14. Bicentenaire du rattachement de Liancourt et Saint-Pierre, en présence de Jean-Philippe LAROCHE, maire de Liancourt-Saint-Pierre, en 1991 à 27'48
15. Plantation d'un arbre de la liberté commémoratif de la Révolution française à 29'07, en 1989.
16. Champ de colza, arrivée du train en gare de Liancourt-Saint-Pierre, oiseaux et jardin fleuri sous la neige à 31'38
17. Remise d'une médaille de la famille à Cécile Richard à 34'56
18. Cérémonie en l'honneur du départ en retraite de M. Ripou (directeur de l'école) à la salle des fêtes en présence du maire Jean Philippe Laroche et de l’ancien maire Michel Leroy à 36'37
19. La TIRU (Traitement Industriel des Résidus Urbains) : décharge de Liancourt-Saint-Pierre à 39'23 (cf article dans Compléments)
20. Paysages environnants, arc-en-ciel et gelée du matin à 42'45


A propos du pocage : 
Le pocage est une tradition (aujourd’hui en désuétude) attestée dans les villages de la région actuelle des Hauts-de-France.
Lors du pocage, les enfants de chœur passent de maison en maison pour recevoir des dons de la part des habitants. Il s'agit d'une rétribution pour les services rendus lors des offices. 
Au début du XXème siècle, il est de coutume de les remercier avec des œufs frais. Progressivement, dans les années 1980, les dons en nature sont remplacés par des dons pécuniaires.
Le pocage a lieu habituellement le lundi de Pâques, les enfants s'annonçant à l'aide d'une crécelle.


En compléments :

1. Informations sur René et Lucienne Sédille : René Sédille un des doyens du village et ancien jardinier à la maison de retraite La Compassion à Chaumont-en-Vexin. Il se marie avec Lucienne en 1926. (voir compléments) 

2. Informations sur l'installation de la croix à l'embranchement des routes de Lavilletertre et des Groux. (voir compléments)

3. Article sur la décharge (TIRU) issu de l'ouvrage "Vexin et Thelle d'hier : terres d'entreprises", édité par l'association Le Pétillon en 2013 dans le cadre d'une exposition.

Retranscription de l'article : 

La TIRU

En 1934, la Société de Traitement Industriel des Résidus Urbains, dont le siège se trouvait à Paris, installa après de nombreuses polémiques dans une dépression, une décharge contrôlée sur les territoires de Liancourt et Lierville, afin d’évacuer les ordures ménagères de Paris. Avant de donner son feu vert, la Commission d’hygiène avait réuni de nombreuses sommités et fait appel à des spécialistes anglais, dont un nommé Dawes. Ce dernier leur suggéra d’aller voir sur place. Toute la commission visita les décharges contrôlées en activité autour de Londres. Après de nombreuses contestations, le projet fut adopté. Un embranchement partant de la gare de Liancourt amenait les wagons arrivant de Paris près de la décharge et ils étaient déchargés à l’aide d’une grue. 

Cette société disparut à la fin des années 1950. Puis, plus d’une bonne dizaine d’années plus tard, le site fut à nouveau aménagé en centre d’enfouissement, après que de nombreuses précautions aient été prises.