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Liberté retrouvée (La) : La Libération de Candas et le Retour des prisonniers

Suite à la Libération de Candas, le cinéaste filme le retour des prisonniers de guerre, arrivant les uns après les autres au village. Accueillis par leurs familles, les retrouvailles sont émouvantes et chaleureuses. Les visages des hommes témoignent de la dureté de l'épreuve traversée. Un rituel se met en place, la fanfare joue sur place, puis un cortège composé d'enfants et d'habitants du village accompagne le prisonnier jusque devant chez lui. Il pose alors avec sa famille pour la caméra.

En détail (documentation de Michel Brisse) :
Le 2 septembre 1944, un contingent de troupes Britanniques fait son entrée à Candas, au milieu de la liesse populaire. C'est la Libération.

0'48 : Le défilé du 11 novembre 1944 est ouvert par une section de troupes Britanniques, suivie de la fanfare municipale. C'est la première manifestation patriotique depuis le 11 novembre 1939.
La certitude de la Victoire est dans tous les cœurs.

1'52 : Avion militaire. La forteresse volante contrainte à un atterrissage forcé près du cimetière militaire de Fieffes témoigne que la guerre n'est pas terminée. Cet événement attire une foule de curieux, parmi lesquels de nombreux habitants de Candas. Certains souhaitent en garder un souvenir personnel en se faisant filmer au pied de l'appareil.
2'28 : On reconnait Jacques Monsauret, Christiane François, Huguette Brasseur et Prospère Poiret.
2'58 : Le pilote, tourne le dos à la caméra.

3'01 : "Le premier" (Le premier prisonnier de guerre arrivant à Candas).
L'autre libération, peut-être la plus attendue : le retour des prisonniers de guerre. La foule ici rassemblée attend l'arrivée du "Rapide". Arrivée du camion d'où l'on voit descendre Maurice Tabart. Ce dernier embrasse une femme qui l'accueille et l'enlace. Portrait du prisonnier de guerre, le visage très amaigri.
4'01 : Les retrouvailles avec sa famille et ses nombreux amis. Embrassades et pleurs.
4'17 : "Rires"
Les visages esquissent des sourires.
La fanfare municipale défile dans la rue, passant devant l'enseigne "La Ruche".
5'03 : Devant chez lui Maurice pose pour la caméra entre ses deux enfants.

5'20 : C'est maintenant le retour de Renaud Ancel et l'accueil plus qu'émouvant de sa mère. La mère embrasse et enlace chaleureusement son fils.

5'36 : Le retour de Michel Fournier nous rappelle que de nombreux Français ont été déportés en Allemagne dans la cadre du Service du Travail Obligatoire (STO). Eux aussi retrouvent leur village et leur famille.
5'54 : Michel Fournier regagnant son domicile à bicyclette, en compagnie de son père (accolade).
La foule défile dans la rue.

6'16 : Muguet, 1er mai 1945.

6'27 : Retour du 3ème prisonnier de guerre libéré, Marcel Houbron, accueilli par sa famille et ses amis. Portrait des habitants dont Maurice Tabart. Défilé de la fanfare et des habitants dans la rue, puis pose pour la caméra : un rituel bien établi.

7'08 : photo d'Hitler.
Le 30 avril 1945, Hitler s'est suicidé.

7'12 : Denis Roussel retrouve son épouse : l'homme embrasse chaleureusement sa femme, qui sourie, sa fille et son képi de lieutenant de pompier. Portrait de Denis Roussel portant son képi.

7'25 : Le 4 mai 1945, ils sont deux à rentrer dans la voiture de Maurice Poiret qui est allé les chercher à Amiens. Arrivée d'un véhicule "Somme" avec 2 hommes debout saluant les habitants.
7'38 : Albert Ossart, fumant une cigarette.
7'42 : Jean Darras, embrassant son père.
7'54 : Portrait des 2 prisonniers libérés, côte à côte.
Défilé des enfants et des habitants dans la rue.
Les anciens prisonniers reçoivent un grand bouquet de fleurs.
8'31 : Le défilé escorté par la joyeuse troupe des enfants arrive chez Albert Ossart.

8'40 : Le Retour de Michel Mercier, un autre déporté du Service de Travail Obligatoire.
Rappelons qu'à partir du printemps 1943, plus de 600 000 Français avaient été déportés en Allemagne dans le cadre du STO.

9'01 : Paul Fatien, accueilli par sa famille. La fanfare joue devant chez lui.
9'23 : Lucien Deloubrière, un autre déporté du travail est de retour.
9'34 : Georges Leroy, d'Autheux (80), retrouve son village natal et sa famille.
9'42 : Le 29 mai 1945, Gustave Humière est de retour. Voilà 8 ans qu'il a quitté la vie civile, depuis son incorporation en 1937. Ses camarades, rentrés avant lui, sont réunis pour l'accueillir. Le dos de la veste de Gustave porte les initiales "KGF" (Kriegsgefang Arbeiter Kommando).
9'59 : Présence des Anciens Combattant de 1914-1918.
Son retour est l'occasion de lui remettre la Croix de Guerre qui lui est décernée pour sa conduite courageuse lors de la campagne 1939-1940.
Discours devant le monument aux morts de la Première Guerre mondiale.
Remise de médaille, la Croix de Guerre.

10'43 : Portrait de Julien Tabart. Prisonnier libéré, il a le bonheur de retrouver sa grosse caisse, étant musicien, membre de la fanfare.

11'07 : "Maurice arrive" (écriture sur mur de brique).
Un train arrive en gare.
Maurice Thuillier, déporté pour faits de résistance, revient du camp de concentration de Sachsenhausen. A la descente du train, il est accueilli par ses proches. Embrassades. Une foule enthousiaste l'accompagne en triomphe jusqu’à chez lui.
C'est un temps fort de l'histoire du village, le grand moment ou s'exprime la joie des retrouvailles et des libertés reconquises. Maurice, appartenant au FFI (Forces Françaises de l'Intérieur), avait été arrêté le 29 avril 1944. D'abord emprisonné à Amiens, il fut ensuite emmené à Compiègne d'où il fut dirigé le 1er juillet vers un camp de concentration en Allemagne. Il fut libéré le 26 avril 1945, soit presque un an jour pour jour après son arrestation.
Deux hommes portent Maurice sur leurs épaules, présenté en héros.

13'01 : "Enfin !!!"
Arrivée du dernier prisonnier libéré de retour à Candas : Hilaire Brailly.
La fanfare joue.
L'allocution de bienvenue est prononcée par son voisin Alcide Dumez, devant le monument aux morts de Candas.

Documentation : d'après le film réalisé par Michel Brisse (1999).
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