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Militaires pendant la drôle de guerre - Hiver 1939-1940
- Cinéaste(s) : Pierre LEBRUN
- Année(s) : 1939 à 1940
- Lieu(x) : Aisne (02)
- Durée : 00:01:20
- Coloration : Noir & Blanc
- Format : Film 16 mm
- Son : Muet
- Genre : Documentaire
- Collection : VILLE DE FÈRE-EN-TARDENOIS
- Support(s) : 0211FS0066
Avion de guerre allemand écrasé, militaires français, camions militaires dans un paysage enneigé pendant la drôle de guerre (hiver 1939).
Militaires français faisant de la luge.
Probablement aux alentours de Fère-en-Tardenois, lieu de vie du cinéaste.
Documentation de Michel ESPIARD :
"L'avion de guerre est un avion allemand au vu des nombreux impacts (de petits et gros calibres) qui traversent en tous sens l’avion. Il a été abattu par des canons anti-aériens. Il s'agirait soit d'un Dornier Do 17 Z ou d'un Dornier Do 215. Comme son prédécesseur, le Dornier Do 17, le Dornier Do 215 a hérité du surnom « crayon volant » en raison de son fuselage mince. Il s’agit dans un cas comme dans l’autre d’un bimoteur, bombardier léger, avion de reconnaissance et plus tard (en raison de ses performances devenues insuffisantes), chasseur de nuit. On voit aussi la mitrailleuse arrière.
à 0'05 : Le double cercle que l’on voit sur le dessus de l’avion est une antenne.
à 0'07 : De l’intérieur du cockpit, on voit la verrière caractéristique : circulaire en haut et anguleuse en bas. On voit aussi dressée vers le haut, avec sa mire en direction de l’arbre, la mitrailleuse à l’avant du cockpit.
à 0'13 : La vue semble prise du dessus de l’avion, juste en arrière du cockpit. L’antenne circulaire double est étrangement positionnée sur l’aile. La forme de la verrière pourrait permettre à un spécialiste des avions allemands d’identifier le modèle. Le militaire, gradé français, a en main une carte et possède ce qui semble être des galons type Lieutenant-colonel ou Colonel.
à 0'17 : Groupe de trois militaires. On voit bien les galons du Lieutenant-colonel ou Colonel au centre, avec son long manteau ; il porte le calot. C’est assurément un français. Le militaire de gauche possède un calot (avec vraisemblablement, un bord vertical), ainsi que ce qui semble être des bandes molletières ou des guêtres ; celui de droite, un béret et des bottes. Ils sont tous deux équipés d’un chaud manteau avec col de fourrure (ce qui me semble peu courant dans l’armée française ; est-ce le « duffle-coat » anglais ?). Ils portent des gants (on le voit bien quand celui qui porte le béret, pointe l’intérieur de la verrière avec son doigt). Peut-être s’agit-il de deux militaires anglais invités par le Colonel français à venir voir l’avion abattu ou alors de trois français : deux militaires d’une uniténdifférente de celle du Colonel. On est en hiver ce qui est confirmé par l’absence de feuilles aux arbres.
C’est étrange, si l’on considère que l’invasion allemande appelée « la campagne de France » débute en mai 1940 et que l’armistice est signé en juin 1940. L’avion a donc été abattu pendant l’automne ou plutôt l’hiver 1939, pendant la « drôle de guerre ». (Le 3 septembre la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne.)
à 0'21 : L’avant de l’avion avec ses 3 niveaux de verrières, celle à l’avant ayant des vitres (plus exactement en "Plexiglas") arrondies (ce qui est difficile à fabriquer) doit également pouvoir permettre l’identification précise du modèle. On voit bien la mitrailleuse avant dressée. On voit aussi l’hélice du moteur droit repliée en arrière au moment du crash de l’avion qui n’a pu se poser en sortant son train d’atterrissage (cf. les nombreux impacts de la DCA = défense contre avions).
à 0'27 : Il s’agit d’un camion français : immatriculation et numéro inscrit sur les portières sont caractéristiques. De plus, au-dessus de la cabine il est inscrit « OISE » qui est le département. Les inscriptions latérales sont illisibles ; il faut savoir qu’en 1939, certains camions servaient de bibliothèque, de projection de film, etc. pour occuper les soldats. Sol et camions sont recouverts de neige. On est donc pendant l’hiver 1939-1940 de la « drôle de guerre ».
à 0'31 : On voit à gauche un autocar (réquisition de l’armée française dans le civil).
à 0'36 : Un autre type de camion, lui aussi camouflé sous les branchages. On croit pouvoir lire la marque : il s’agirait alors d’un SAURER (entreprise suisse fabriquant des camions et autobus). Étrangement, il ne possède pas de plaque d’immatriculation à l’avant (perdue ?) ; on voit par contre le numéro de portière typique français.
à 0'49 : Un groupe de soldats fait de la luge dans la neige. Ces militaires semblent posséder des bandes molletières. Il s’agit alors de soldats français de la période de l’hiver 1939. Le calot et le manteau sont aussi français. A noter que dans une scène, on voit en arrière-plan, parmi les militaires, un soldat avec un béret. Peut-être y a-t-il plusieurs unités regroupées ?
à 1'03 : Un gradé s’y met aussi ! : Le militaire au centre de la luge, avec son képi typiquement français, est un officier : un Lieutenant, un Capitaine ?"
Source : Michel Espiard, historien amateur passionné par les véhicules de la Seconde Guerre mondiale.
Militaires français faisant de la luge.
Probablement aux alentours de Fère-en-Tardenois, lieu de vie du cinéaste.
Documentation de Michel ESPIARD :
"L'avion de guerre est un avion allemand au vu des nombreux impacts (de petits et gros calibres) qui traversent en tous sens l’avion. Il a été abattu par des canons anti-aériens. Il s'agirait soit d'un Dornier Do 17 Z ou d'un Dornier Do 215. Comme son prédécesseur, le Dornier Do 17, le Dornier Do 215 a hérité du surnom « crayon volant » en raison de son fuselage mince. Il s’agit dans un cas comme dans l’autre d’un bimoteur, bombardier léger, avion de reconnaissance et plus tard (en raison de ses performances devenues insuffisantes), chasseur de nuit. On voit aussi la mitrailleuse arrière.
à 0'05 : Le double cercle que l’on voit sur le dessus de l’avion est une antenne.
à 0'07 : De l’intérieur du cockpit, on voit la verrière caractéristique : circulaire en haut et anguleuse en bas. On voit aussi dressée vers le haut, avec sa mire en direction de l’arbre, la mitrailleuse à l’avant du cockpit.
à 0'13 : La vue semble prise du dessus de l’avion, juste en arrière du cockpit. L’antenne circulaire double est étrangement positionnée sur l’aile. La forme de la verrière pourrait permettre à un spécialiste des avions allemands d’identifier le modèle. Le militaire, gradé français, a en main une carte et possède ce qui semble être des galons type Lieutenant-colonel ou Colonel.
à 0'17 : Groupe de trois militaires. On voit bien les galons du Lieutenant-colonel ou Colonel au centre, avec son long manteau ; il porte le calot. C’est assurément un français. Le militaire de gauche possède un calot (avec vraisemblablement, un bord vertical), ainsi que ce qui semble être des bandes molletières ou des guêtres ; celui de droite, un béret et des bottes. Ils sont tous deux équipés d’un chaud manteau avec col de fourrure (ce qui me semble peu courant dans l’armée française ; est-ce le « duffle-coat » anglais ?). Ils portent des gants (on le voit bien quand celui qui porte le béret, pointe l’intérieur de la verrière avec son doigt). Peut-être s’agit-il de deux militaires anglais invités par le Colonel français à venir voir l’avion abattu ou alors de trois français : deux militaires d’une uniténdifférente de celle du Colonel. On est en hiver ce qui est confirmé par l’absence de feuilles aux arbres.
C’est étrange, si l’on considère que l’invasion allemande appelée « la campagne de France » débute en mai 1940 et que l’armistice est signé en juin 1940. L’avion a donc été abattu pendant l’automne ou plutôt l’hiver 1939, pendant la « drôle de guerre ». (Le 3 septembre la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne.)
à 0'21 : L’avant de l’avion avec ses 3 niveaux de verrières, celle à l’avant ayant des vitres (plus exactement en "Plexiglas") arrondies (ce qui est difficile à fabriquer) doit également pouvoir permettre l’identification précise du modèle. On voit bien la mitrailleuse avant dressée. On voit aussi l’hélice du moteur droit repliée en arrière au moment du crash de l’avion qui n’a pu se poser en sortant son train d’atterrissage (cf. les nombreux impacts de la DCA = défense contre avions).
à 0'27 : Il s’agit d’un camion français : immatriculation et numéro inscrit sur les portières sont caractéristiques. De plus, au-dessus de la cabine il est inscrit « OISE » qui est le département. Les inscriptions latérales sont illisibles ; il faut savoir qu’en 1939, certains camions servaient de bibliothèque, de projection de film, etc. pour occuper les soldats. Sol et camions sont recouverts de neige. On est donc pendant l’hiver 1939-1940 de la « drôle de guerre ».
à 0'31 : On voit à gauche un autocar (réquisition de l’armée française dans le civil).
à 0'36 : Un autre type de camion, lui aussi camouflé sous les branchages. On croit pouvoir lire la marque : il s’agirait alors d’un SAURER (entreprise suisse fabriquant des camions et autobus). Étrangement, il ne possède pas de plaque d’immatriculation à l’avant (perdue ?) ; on voit par contre le numéro de portière typique français.
à 0'49 : Un groupe de soldats fait de la luge dans la neige. Ces militaires semblent posséder des bandes molletières. Il s’agit alors de soldats français de la période de l’hiver 1939. Le calot et le manteau sont aussi français. A noter que dans une scène, on voit en arrière-plan, parmi les militaires, un soldat avec un béret. Peut-être y a-t-il plusieurs unités regroupées ?
à 1'03 : Un gradé s’y met aussi ! : Le militaire au centre de la luge, avec son képi typiquement français, est un officier : un Lieutenant, un Capitaine ?"
Source : Michel Espiard, historien amateur passionné par les véhicules de la Seconde Guerre mondiale.