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Les films

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Pochades

Un film composé de trois Pochades :
1. Mon bureau est malade.
Objets inanimés avez-vous donc une âme ..?
Le cinéaste remarque que son bureau est souffrant et s’aventure dans un diagnostic pour le soigner.
2. Catalogus.
Portrait de notre société de consommation des années 70, établi à travers un catalogue de vente par correspondance.
3. Racontes-moi la mer
A la recherche de l'Autre et du Désir.
"Tour ce qui pourrait arriver et qui n'arrive pas".
"C'est de notre faute disait mon copain Léon".

Claude Lesueur à propos de Catalogus :
"Dans les années 70 nous étions en plein dans les « 30 Glorieuses ». Il fallait que le commerce, moteur de l’économie, aille ! Il amènerait à coup sûr le bonheur du plus grand nombre, « les lendemains qui chantent » étaient là, en vue, à portée de main.
Aussi les catalogues des entreprises de vente par correspondance abondaient-ils.
Et je les regardais avec plaisir, étant destinés à une clientèle populaire, ils étaient tout à fait à ma mesure. A celle de mon épouse aussi… Du reste, nous les utilisions.
Il y avait tant de choses diverses dans leurs pages, qu’il était tentant de les feuilleter avec envie. Miroirs des trésors d’Ali Baba, ils reflétaient un monde un peu nouveau et vaste : « catalogus, tu tiens le monde entier dans tes pages » dit, quelque part, le commentaire.
L’exubérance de cette profusion donnée pouvait certes, séduire, mais aussi laisser pantois. Porter sur elle un regard gentiment critique et narquois, a été mon attitude.
Mon matériel cinématographique pour ce court métrage était limité et rudimentaire. Comme je ne pouvais ni techniquement ni financièrement utiliser des acteurs/actrices, j’ai donc découpé des images dans les catalogues.
Ces images, je les ai utilisées en les menant ici ou là… en les poussant grâce au ton ampoulé et conquérant du commentaire en phase lui-même avec la musique militaire volontariste et ampoulée elle aussi. Quelques snobismes furent épinglés… (les ismes…) au passage. Normal, quoi !
Si aujourd’hui je devais refaire ce film, la satire en serait plus appuyée.
Les pages des catalogues de ce temps là étaient finalement d’une grande douceur commerciale, presque une caresse ! Tout allait avec lenteur, même les colis !
Aussi je garde de cette époque le souvenir d’un âge tranquille. C’est pourquoi je clame 47 ans après ce que je clamais déjà à la fin du film (en imitant De Gaulle) : « Vive Catalogus ! »"
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