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Potiers TK47 (Les)

Lecture d'un poème de Philéas Lebesgue sur les potiers, suivit d'une interview de l'écrivain.Juste après, de la musique traditionnelle du genre musiques de chambre est diffusée.Monographie quand Sylvie Matrat était à l'école Normale de 1973 à 1975.Monographie sur les Potiers du Pays de Bray. Interviews : M. Nigon à Savignies, M. Savary à Saint-Paul, M. Pissaref à Armentières, Jean-Luc Noël (Hécourt).Contexte : Sylvie Matrat, née le 1 décembre 1954, est normalienne. Pendant deux ans elle apprend son métier d'institutrice à l'Ecole Normale de filles de la rue Bossuet à Beauvais de 1973 à 1975.A la fin de ces deux ans, il lui a été demandé de réaliser une monographie dont le thème était libre. Un travail de recherche dont le thème fut : Les potiers du Pays de Bray . Aidée par son père Monsieur Matrat André, instituteur, elle est allée à la rencontre de plusieurs potiers : Messieurs Pissareff, Nigon, Savary et Noël.Les entretiens avec ces différents potiers ont été enregistrés par Monsieur Matrat. Ce fut le jeu des questions réponses que vous pouvez découvrir au travers de ces discussions.Écoute : Commence par lire un poème de Philéas Lebesgue qu’il a écrit en regardant travaillé Auguste Delaherche. Ce fut le dernier potier à sa mort en Pays de Brays, mais une nouvelle génération s’est installée/ Présentation des interviewés : Pierre Pissaref qui est installé à Armentières depuis 9 ans ; André Boucher qui est chef potier aux Tuileries de Saint-Paul ; Jean-Michel Savary qui s’installe à Saint-Paul en 1968 ; Jean-Louis Nigon qui ouvre son atelier à Savignies en 1972 ; Jean-Luc Noël qui s’installe à Dubroul (?) / Mentionne également Pierre Grébert qui est céramiste à Beauvais depuis 1935 et qui a pris la succession de son oncle Charles. Il s’installe à Cabris (?) en 1962 et meurt deux ans après. Il a partagé à André Matrat que son seul regret est le fait qu’il n’ait pas pu vendre sa maison à un potier / Interview avec André Boucher. Son parcours est introduit : né en 1909 à Angers, son père est fabricant de carreaux et en 1934 il entre dans l’atelier à Saint-Paul. L’entretien commence. André Boucher a commencé à travailler avec un mouleur vivant à Héricourt, il a appris à tourner avec lui. Il a notamment appris de nombreuses choses sur les moules en plâtres utilisées pour la fabrication de tuiles. En 1935 il est lui même devenu mouleur puis il a été nommé chef potier. Il crée beaucoup de grosses oeuvres qui sont des accessoires aux tuiles. Les matériaux utilisés sont de la terre du pays. Sa clientèle se constitue de ses amis qui sont surtout enseignants. Il préfère faire d’émaillé sa terre et de lui donner des couleurs. Il dit que beaucoup de jeunes utilisent les couleurs du grès qui sont un peu ternes. Il a rencontré Auguste Delaherche lorsque son père a fait de la déco sur une mairie. Delaherche ne prenait pas d’élèves car il disait que les jeunes ne l’écoutaient pas. Avant d’être potier, il a travaillé deux ans dans le ministère de la construction à Beauvais. Aujourd’hui; il peut vivre de sa poterie / Interview avec Pierre Pissaref. Introduction de son parcours : il vit à Armentières depuis 1931. L’entretien commence. Pierre Pissaref est arrivé dans cette commune pour acheter un four (?), il aimait bien les paysages et ce n’était pas trop cher. Il a fait son école en Egypte, puis a passé son bac dans un lycée en Bulgarie. Il est ensuite arrivé en France où il a étudié l’ingénierie civile à Caen. Il a connu Delaherche, il était très bon potier mais avait un très mauvais caractère. Pissaref est une personne tranquille, il a une fois lu “Travaille d’arrache pieds et tu seras le plus riche du cimetière”. Il réalise des faïences décorées : pichets, fontaines, assiettes ; et aussi des statues et masques en terre cuite. Selon lui, être potier est un état d’esprit mais il faut tout de même rester réaliste car on a besoin un minimum d’argent. Il a 70 ans et est seul depuis 20 ans mais il regarde l’avenir de façon optimiste. Il a beaucoup d’amis donc il n’est pas isolé et il espère continuer à travailler jusqu’à ses 100 ans. Il avait 13 ans quand la révolution russe de 1917 a éclaté. Il dit que ça l’a rendu adulte / Interview de Jean-Luc Noël. Présentation :Jean-Luc Noël a 25 ans et il est basé à Beauvais. Il a réalisé une formation technique avec M. Norrisson sur la céramique. Il travaille dans une usine de céramique et crée des oeuvres à côté. L’entretien commence : Il se considère pas comme connu. Son entourage s’intéresse à son travail et il est reconnaissant d’être supporté par eux. Il ne cherche pas à vendre non plus car il fait un autre métier à côté donc le facteur financier n’a pas d’importance pour lui. Il fait des oeuvres exclusivement en grès et parfois un peu de porcelaine. Il utilise la terre de la région. Il considère que chaque étape du processus de réalisation de la poterie est importante. Il n’a pas de plan préalable, la forme de son objet se construit quand il tourne. Le conseil qu’il donnerait aux jeunes qui souhaitent se lancer dans la poterie serait d’être tenace car un potier travaille beaucoup sans pour autant être rémunéré pour son travail / Interview avec Jean-Michel Savary. Présentation : le potier a 27 ans et est originaire du Nord. Il s’est installé en 1968 à Saint-Paul et rénove son atelier. L’entretien commence. Il a fait un an aux Beaux-Arts puis trois ans de stage à Amiens. Il a ensuite continué avec un tour de France des ateliers de poterie pendant 6 mois. La plupart de sa clientèle sont ses connaissances. Son objectif n’est pas de vendre mais de pouvoir échanger avec les gens autour de son travail. Si les clients achètent simplement il devient un marchand et non un potier. La différence entre la faïence, la porcelaine et la terre cuite est la cuisson et les matières utilisées. Il travaille lui principalement avec le grès et la porcelaine. Il acquiert sa terre chez des gens ou dans des carrières. Mais il conseille de faire très attention car la terre des carrières parviennent parfois de différents filons. Il cuit également ses oeuvres au bois. Ses croquis sont plus ses notes; il n’a pas de réel plan. Il réalise directement la forme lors du tournage. Il a met en place des ateliers avec les enfants et les adultes. Il est assez déçu de l’enseignement car peu approfondissent leur pratique en dehors, même si certains construisent leur propre four chez eux. Il arrive à vivre de son occupation / Interview avec Jean-Louis Nigon. Présentation : né à Savigny, il a fait deux ans de Beaux-Arts à Amiens. Il était d’abord salarié dans une usine et travaillait sur sa poterie que pendant les weekends. Depuis trois ans, il est à son compte. L’entretien commence. Il a découvert la poterie lors d’un atelier aux Beaux-Arts mais il se demande s’il n’était pas prédestiné à faire ça car il a un ancêtre potier. Il est un peu connu, il a fait des expositions. Mais il pense que le plus important c’est d’être connu par un type de clientèle, celle qui s’intéresse à la céramique. Il dit qu’il y a deux catégories de clients : ceux qui achètent par snobisme et ceux qui aiment réellement la céramique. Il préfère marchander avec la deuxième catégorie. Il vit de son travail. Lors de la cuisson, il n’utilise pas de gazette, il cuit en pleine flamme ses oeuvres. Les matières sont ainsi plus travaillées. Il fait beaucoup de vaisselle mais aussi de pièces de création. Il se trouve malheureusement dans un cercle vicieux : il a beaucoup de commandes pour la vaisselle, se qui lui prend du temps pour créer des autres pièces. Son inspiration vient du travail qu’il fourni, il ne réalise pas de plans préalablement. Il fait surtout des formes simples et pures avec des beaux matériaux. Tous ses objects sont fonctionnels, il produit peu d’objets qui sont seulement contemplatifs. Les conseils qu’il donne aux jeunes sont de ne pas penser que c’est facile d’être potier. Ce n’est qu’un métier comme un autre qui a ses vices. Lui-même ne s’est mis à son compte que quand il a pu vendre ses pièces. Il faut rester les pieds sur terre et toujours avoir une porte de sortie / Conclusion en voix off. Tous les potiers regrettent que les architectes ne s’intéressent pas à eux pour les décorations d’édifices. Nigon ajoute que les architectes viennent vers eux qu’après que l’édifice soit construit et non pas lors du projet de conception. Il est difficile d’incorporer 1% de décoration réalisé par un artisan sans être consulté. Enfin, l’entretien se termine avec une question pour Nigon : A-t’il quelque chose à dire sur ses oeuvres? Il répond qu’il n’a rien à ajouter sur ses pièces, tout est déjà dit dans l’objet / Musique de fin.
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