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Rythmes et lumières 2/3
- Cinéaste(s) : Édouard ROMBEAU, Jean PIAT
- Année(s) : 1945
- Lieu(x) : Roubaix (59)
- Durée : 00:07:49
- Coloration : Noir & Blanc
- Format : Film 35 mm
- Son : Sonore
- Genre : Institutionnel
- Collection : ARCHIVES MUNICIPALES DE ROUBAIX
- Support(s) : 0676FT0005
Rythmes et Lumières.
Roubaix, une ville au travail, l’œuvre d'une municipalité.
Un film institutionnel promouvant les actions réalisées par la municipalité pour l'amélioration des conditions de vie des roubaisiens.
Cette seconde partie présente la thématique de l'habitat, l'hygiène collective et l’hygiène individuelle.
"D'autres n'ont pas eu la chance de poursuivre leurs études, c'est au cours du soir qu'ils vont pousser leurs connaissances techniques. Mais il est un lieu où l'ouvrier se complait particulièrement : le foyer d'éducation ouvrière."
à 0'27 : "Le chômage, sème la misère et la ruine.
à 0'36 : "A la lutte contre l'ignorance, contre le chômage, contre la misère, il faut encore joindre la lutte contre le taudis.
Le taudis, repère que hante la tuberculose, la lèpre des grandes cités, le goût de vivre fait place à une morne indifférence. C'était pourtant l'habitation de toutes les familles ouvrières au siècle dernier."
à 1'10 : "L'office municipal d'habitations à bon marché de Roubaix, a porté la pioche dans les courées hideuses. Elle abattit 180 maisons et construit 524 appartements sur un terrain de 20000 mètres carrés en plaine campagne."
à 1'46 : "Depuis Molière, on se demande s'il faut vivre pour manger, ou manger pour vivre.
Les abattoirs municipaux, installation ultra-moderne, véritable usine à débiter la viande."
à 2'15 : Service de nettoyage de la ville, les éboueurs.
"Quand Monsieur Poubelle décida la mise des ordures en boîte et le ramassage quotidien, il était loin de se douter que le récipient qui porte son nom, serait un jour magnifier sur l'écran. Le ramassage méticuleux des immondices, c'est une autre phase du plan d'hygiène de la ville."
"Au surplus des ordures ménagères, c'est de l'or en barre. Suivons le camion à l'usine d'incinération."
à 2'44 : L'usine d'incinération (plans extérieurs et intérieurs).
"Pas d'odeur, aucune poussière non plus. Il sort de cette boîte magique où sont brûler 24000 tonnes d'ordures, 3370 Kilowatts d'électricité. Des engrais pour nos jardins."
à 4'03 : La toilette (?)
"Hygiène d'hier, 10 litres d'eau."
"Hygiène d'aujourd'hui, 1 200 000 litres : c'est le contenu du bassin de la piscine municipale construite en 1929, une des plus belles d'Europe. 300 cabines, un bassin de 50 mètres de long et 12 mètres de large. Un matériel spécial pour la natation scolaire. 1200 élèves de nos 37 écoles apprennent à nager. L'eau est stérilisée, javellisée, chauffée, ozonée."
à 4'46 : Sports.
"Après l'hygiène collective, l'hygiène individuelle par le sport au grand air."
Parc des sports de Roubaix : 88000 mètres carrés, 4 terrains de football, 4 courts de tennis, des hockeys, des baskets, une piste cendrée, une piste de vélodrome, des dizaines d'équipes...
"Le grand air tonifie les muscles des travailleurs."
à 5'39 : Nature et soins.
"Malgré tous les soins et toutes les précautions, la maladie rôde autour des faibles et des malheureux.
En 1921, on crée à Roubaix la première école de plein air de France.
Ici sont amenés les enfants chétifs envoyés par les établissements scolaires de la ville.
Des centaines de petits êtres ont pu être ainsi arrachés à la mort grâce à cette cure d'air."
à 6'31 : Le camp de vacances.
"Un vaste terrain de 160000 mètres carrés a été aménagé sur un plateau balayé par le vent et baigné par le soleil. Des milliers d'enfants viennent au camp de vacances."
Sports et jeux de plein air.