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Si le clinker m'était conté
- Cinéaste(s) : Bertin STERCKMAN
- Année(s) : 1977 environ
- Lieu(x) : Lumbres (62)
- Durée : 00:11:27
- Coloration : Couleur
- Format : Film super 8
- Son : Sonore
- Genre : Documentaire
- Collection : Bertin STERCKMAN
- Support(s) : 0532FI0001
Les cinéastes valenciennois présentent :
Si le clinker m'était conté
Un film de Bertin Sterckman
Assistant caméra : Bruno Sterckman
Documentaire sur la fabrication du ciment au sein de la société Les Ciments d'Origny de Lumbres.
"Le béton, cet élément si caractéristique de notre temps, nous est tellement familier, que nul ne se doute de l'ingéniosité des installations nécessaires à la fabrication de son principal composant : le ciment.
Enchâssée dans un site tout blanc, la cimenterie comprend deux parties. L'usine avec ses cheminées, ses cuves et ses bâtiments ; la carrière avec en son centre, deux buttes de colorations différentes ou s'affairent de curieux engins.
Des Motors Creepers, dont les bennes tranchantes scalpent les terrains en deux niveaux bien précis, transportent puis vident sur chaque stock d'une part l'archive contenant de la silice, de l’alumine et du fer, et d'autre part, le calcaire contenant du carbonate de calcium.
Repoussés par un bulldozer, ces matériaux sont alors repris par un chargeur qui les vide dans deux trémies.
Des tapis véhiculent ces produits vers un mélangeur au ratio de 80% de calcaire et 20% d'argile. Deux bascule à dosage électronique permettent un contrôle permanent. Transporté dans un trommel délayeur, le mélange avec l'eau formera la pâte à ciment. Les silex étant séparés par centrifugation et évacués par l'extérieur serviront à l'empierrement des pistes.
A ce stade, le laboratoire opère à intervalles réguliers des prélèvements de matière afin d'assurer une constante dans sa composition chimique.
Pour se faire, l'échantillon est transformé en une pastille translucide que l'ordinateur analyse par spectrophotométrie et dont les résultats permettront au laboratoire de télexer au poste central d'éventuels ordres de modification de dosage des bascules.
Mais reprenons le cheminement de notre pâte.
Aspirée dans d'énormes tuyaux, celle-ci est alors brassée et rediluée à trois reprises pour obtenir une fluidité optimale.
La transformation en aluminate et silicate de chaux s'effectue dans un four rotatif de 165 mètres de longueur, à la vitesse d'un tour et demi à la minute. Entre 900 et 1400 degrés, la matière se transforme en granules de 3 à 20 millimètres de diamètre. Le poste central surveille la cuisson par écran de télévision ainsi que par comparaison des bruits émis en amont et en aval du four par les granules roulants. Les billes tombent ensuite dans les chambres périphériques pour se refroidir jusqu'à 45 degrés. Ainsi obtient-on le clinker.
Ce clinker est ensuite repris par un tapis transporteur vers le haut d'une tour tombée dans un énorme broyeur qui le rendra pulvérulent.
Selon les propriétés mécaniques et les rapidités de durcissement des ciments demandées, on additionne en quantités variables, du gypse, du laitier d'aciérie, et des cendres de centrale thermique.
Une ultime vérification des laboratoires achèvent cette élaboration destinée aux différents chantiers de construction. Le stockage en silo permettra une livraison en vrac pour les utilisations quantitatives. Tandis que le conditionnement en sac pourvoira aux besoins plus limités."
Sac de ciments d'Origny CLK Ciment de laitier au clinker 50 kg.
Avec la voix de Daniel Carton.
Si le clinker m'était conté
Un film de Bertin Sterckman
Assistant caméra : Bruno Sterckman
Documentaire sur la fabrication du ciment au sein de la société Les Ciments d'Origny de Lumbres.
"Le béton, cet élément si caractéristique de notre temps, nous est tellement familier, que nul ne se doute de l'ingéniosité des installations nécessaires à la fabrication de son principal composant : le ciment.
Enchâssée dans un site tout blanc, la cimenterie comprend deux parties. L'usine avec ses cheminées, ses cuves et ses bâtiments ; la carrière avec en son centre, deux buttes de colorations différentes ou s'affairent de curieux engins.
Des Motors Creepers, dont les bennes tranchantes scalpent les terrains en deux niveaux bien précis, transportent puis vident sur chaque stock d'une part l'archive contenant de la silice, de l’alumine et du fer, et d'autre part, le calcaire contenant du carbonate de calcium.
Repoussés par un bulldozer, ces matériaux sont alors repris par un chargeur qui les vide dans deux trémies.
Des tapis véhiculent ces produits vers un mélangeur au ratio de 80% de calcaire et 20% d'argile. Deux bascule à dosage électronique permettent un contrôle permanent. Transporté dans un trommel délayeur, le mélange avec l'eau formera la pâte à ciment. Les silex étant séparés par centrifugation et évacués par l'extérieur serviront à l'empierrement des pistes.
A ce stade, le laboratoire opère à intervalles réguliers des prélèvements de matière afin d'assurer une constante dans sa composition chimique.
Pour se faire, l'échantillon est transformé en une pastille translucide que l'ordinateur analyse par spectrophotométrie et dont les résultats permettront au laboratoire de télexer au poste central d'éventuels ordres de modification de dosage des bascules.
Mais reprenons le cheminement de notre pâte.
Aspirée dans d'énormes tuyaux, celle-ci est alors brassée et rediluée à trois reprises pour obtenir une fluidité optimale.
La transformation en aluminate et silicate de chaux s'effectue dans un four rotatif de 165 mètres de longueur, à la vitesse d'un tour et demi à la minute. Entre 900 et 1400 degrés, la matière se transforme en granules de 3 à 20 millimètres de diamètre. Le poste central surveille la cuisson par écran de télévision ainsi que par comparaison des bruits émis en amont et en aval du four par les granules roulants. Les billes tombent ensuite dans les chambres périphériques pour se refroidir jusqu'à 45 degrés. Ainsi obtient-on le clinker.
Ce clinker est ensuite repris par un tapis transporteur vers le haut d'une tour tombée dans un énorme broyeur qui le rendra pulvérulent.
Selon les propriétés mécaniques et les rapidités de durcissement des ciments demandées, on additionne en quantités variables, du gypse, du laitier d'aciérie, et des cendres de centrale thermique.
Une ultime vérification des laboratoires achèvent cette élaboration destinée aux différents chantiers de construction. Le stockage en silo permettra une livraison en vrac pour les utilisations quantitatives. Tandis que le conditionnement en sac pourvoira aux besoins plus limités."
Sac de ciments d'Origny CLK Ciment de laitier au clinker 50 kg.
Avec la voix de Daniel Carton.