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Temps du retour (Le)
- Cinéaste(s) : Christian PIGOU
- Année(s) : 1989
- Durée : 00:15:34
- Coloration : Couleur
- Format : Film 16 mm
- Son : Sonore
- Genre : Documentaire
- Collection : Christian PIGOU
- Support(s) : 0827FS0001
Christian Pigou réalise ce film marqué par un engagement fort pour la préservation de la Nature et des espèces menacées.
Il est alors membre du GACM (Groupement amateurs des cinéastes madeleinois) situé à La Madeleine, près de Lille.
"Lorsque les grands mammifères : bisons, loups, lynx, ours, reviennent dans plusieurs pays d’Europe..."
Christian Pigou part à la rencontre de ces "Grands de nos dernières forêts. Lointaines ombres de la nuit, il appartiennent à notre culture et à notre inconscient issus des grottes de nos ancêtres."
Il s'agit d'une adaptation libre et personnelle du livre du biologiste Christian Kempf, "Le retour des seigneurs de nos forêts d'Europe".
Ce film a été tourné dans la forêt primaire de Bialowieza, sur le territoire polonais, à quelques kilomètres de la frontière soviétique ainsi qu'en Allemagne.
Ce film a reçu le 1er Prix du Concours régional Île de France 1988, le Prix du Président de la République 1993 aux Championnats de France du cinéma non professionnel, la Médaille d'argent au festival international des films non professionnels organisé par l'UNICA en 1993 en Argentine.
Commentaire de Christian Pigou :
"Ce film m'a été inspiré lors de ma rencontre avec Christian Kempf (biologiste réputé et grand spécialiste des écosystèmes des régions froides) lors d'un reportage que je réalisais à titre personnel en Pologne sur les bisons d'Europe. A l'époque, seul le sujet des bisons dans leur habitat exceptionnel qu'est la dernière forêt primaire d'Europe, devait faire l'objet d'un reportage. Mais, pendant ce séjour, j'ai eu la chance de sympathiser avec Christian Kempf, passionné par l'étude et la préservation des espèces menacées, et qui organisait ce voyage en Pologne.
Et c'est au cours d'une conversation qu'il me dit avoir écrit un ouvrage intitulé "Le retour des seigneurs de nos forêts d'Europe" (éditions Sang de la terre). En effet il me parla de son amour pour ces animaux mythiques mais également très présents dans l'imaginaire collectif. De retour en France, et après avoir lu son livre, l'idée m'est alors venue de faire un sujet plus ambitieux que mon reportage initial en utilisant les prises de vues des bisons polonais bien sur, mais surtout en les complétant par d'autres espèces emblématiques telles qu'il les valorisait dans son livre, ce qui abouti au film.
Sans vouloir faire une adaptation rigoureuse de son ouvrage, mon objectif premier a été, d'adresser un message parallèle à son livre sur la beauté d'espèces revenues dans nos régions, mais en somme assez mal connues du grand public à cause de préjugés anciens. Le film est bien évidemment moins didactique et moins complet que le livre mais en quelque sorte plus personnel, car en me mettant en scène, je jouais ainsi le rôle de candide découvrant un univers jusqu'alors assez méconnu...
Il ne faut pas oublier que les enjeux de la préservation du vivant n'avaient à l'époque (1989) rien à voir avec le contexte actuel. D'où un certain intérêt par ceux qui ont vu ce court-métrage auquel je ne m'attendais pas. Et j'avoue que mes espérances ont été dépassées lorsque j'ai vu ce film plusieurs fois primé. Entre temps, j'avais présenté le film terminé a Christian Kempf, qui à ma grande surprise, me proposa aussitôt de l'accompagner quelques mois plus tard lors d'une expédition en arctique... D'où le film : "Les Compagnons du Spitzberg ".
Pour finir, je dois souligner et c'est important, que Jacques Dufossé, avec qui nous avons par la suite co-réalisés plusieurs reportages passionnants, m'a énormément aidé dans la post-production du Temps du retour, ce qui m'a permis d'obtenir en particulier sur le plan technique un document très abouti qui a largement contribué à son succès."
Il est alors membre du GACM (Groupement amateurs des cinéastes madeleinois) situé à La Madeleine, près de Lille.
"Lorsque les grands mammifères : bisons, loups, lynx, ours, reviennent dans plusieurs pays d’Europe..."
Christian Pigou part à la rencontre de ces "Grands de nos dernières forêts. Lointaines ombres de la nuit, il appartiennent à notre culture et à notre inconscient issus des grottes de nos ancêtres."
Il s'agit d'une adaptation libre et personnelle du livre du biologiste Christian Kempf, "Le retour des seigneurs de nos forêts d'Europe".
Ce film a été tourné dans la forêt primaire de Bialowieza, sur le territoire polonais, à quelques kilomètres de la frontière soviétique ainsi qu'en Allemagne.
Ce film a reçu le 1er Prix du Concours régional Île de France 1988, le Prix du Président de la République 1993 aux Championnats de France du cinéma non professionnel, la Médaille d'argent au festival international des films non professionnels organisé par l'UNICA en 1993 en Argentine.
Commentaire de Christian Pigou :
"Ce film m'a été inspiré lors de ma rencontre avec Christian Kempf (biologiste réputé et grand spécialiste des écosystèmes des régions froides) lors d'un reportage que je réalisais à titre personnel en Pologne sur les bisons d'Europe. A l'époque, seul le sujet des bisons dans leur habitat exceptionnel qu'est la dernière forêt primaire d'Europe, devait faire l'objet d'un reportage. Mais, pendant ce séjour, j'ai eu la chance de sympathiser avec Christian Kempf, passionné par l'étude et la préservation des espèces menacées, et qui organisait ce voyage en Pologne.
Et c'est au cours d'une conversation qu'il me dit avoir écrit un ouvrage intitulé "Le retour des seigneurs de nos forêts d'Europe" (éditions Sang de la terre). En effet il me parla de son amour pour ces animaux mythiques mais également très présents dans l'imaginaire collectif. De retour en France, et après avoir lu son livre, l'idée m'est alors venue de faire un sujet plus ambitieux que mon reportage initial en utilisant les prises de vues des bisons polonais bien sur, mais surtout en les complétant par d'autres espèces emblématiques telles qu'il les valorisait dans son livre, ce qui abouti au film.
Sans vouloir faire une adaptation rigoureuse de son ouvrage, mon objectif premier a été, d'adresser un message parallèle à son livre sur la beauté d'espèces revenues dans nos régions, mais en somme assez mal connues du grand public à cause de préjugés anciens. Le film est bien évidemment moins didactique et moins complet que le livre mais en quelque sorte plus personnel, car en me mettant en scène, je jouais ainsi le rôle de candide découvrant un univers jusqu'alors assez méconnu...
Il ne faut pas oublier que les enjeux de la préservation du vivant n'avaient à l'époque (1989) rien à voir avec le contexte actuel. D'où un certain intérêt par ceux qui ont vu ce court-métrage auquel je ne m'attendais pas. Et j'avoue que mes espérances ont été dépassées lorsque j'ai vu ce film plusieurs fois primé. Entre temps, j'avais présenté le film terminé a Christian Kempf, qui à ma grande surprise, me proposa aussitôt de l'accompagner quelques mois plus tard lors d'une expédition en arctique... D'où le film : "Les Compagnons du Spitzberg ".
Pour finir, je dois souligner et c'est important, que Jacques Dufossé, avec qui nous avons par la suite co-réalisés plusieurs reportages passionnants, m'a énormément aidé dans la post-production du Temps du retour, ce qui m'a permis d'obtenir en particulier sur le plan technique un document très abouti qui a largement contribué à son succès."
