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Carnac 74 - Mutinerie à la maison d'arrêt de Saint-Quentin

Les 12 premières minutes du film retracent des vacances familiales dans le Morbihan en Bretagne.
La famille visite Carnac, Quiberon et la côte sauvage, le port de pêche de Lorient, et s'arrête pour pique-niquer à côté de l'école militaire de Coëtquidan. Un long passage est dédié au paysage maritime, les vagues frappant les rochers du bord de côte.

La dernière minute du film (à partir de 12'34) témoigne de la mutinerie à la maison d'arrêt de Saint-Quentin, déclenchée par une trentaine de détenus mineurs, le 31 juillet 1974. Les détenus sont montés sur les toits, d'autres hommes et parmi eux quelques pompiers et CRS sont rassemblés devant les portes de la prison.

Article du 1er août 1974 dans L'Aisne Nouvelle :
"Livrés à eux-mêmes pendant 5 heures, ils occasionnent d'importants dégâts expliquant leurs "revendications" aux journalistes mais rentrent finalement sagement dans leurs cellules saccagées quand les forces de l'ordre passent à l'action.
Vétuste certes, mais propre, réputée par la qualité de sa cuisine et le comportement très humain de ses gardiens, la maison d'arrêt de Saint-Quentin n'en a pas moins été le témoin hier, pendant cinq heures, d'une lamentable "révolte" d'une partie de ses détenus : les plus jeunes, une trentaine, qui ont saccagé leurs cellules, brisé les carreaux, enfoncé des portes, tenté de mettre le feu. Tout cela au moment où le Conseil des Ministres étudiait le projet de réforme pénitentiaire établi par M. Lecanuet, garde des sceaux, pour une humanisation de leur sort."

Contexte historique :
"En novembre 1972, des détenus et d’anciens détenus fondent le comité d’action des prisonniers (CAP), qui ne cesse de dénoncer les conditions de détention, réclame la liberté d’information, les parloirs sans séparation, l’abandon du costume pénal et des quartiers de haute sécurité. Ce mouvement revendicatif, qui a recours aux grèves de la faim, aux refus de travail et à l’occupation des toits, se poursuit en 1973 et atteint son paroxysme en juillet et août 1974. Les prisonniers qui avaient espéré des libérations nombreuses à l’occasion du premier 14 juillet du président de la République fraîchement élu Valéry Giscard d’Estaing, sont déçus."
Source : https://criminocorpus.org
En savoir plus :
https://criminocorpus.org/fr/expositions/prisons/histoire-des-prisons-de-lille/articles/mutineries-de-1974-et-reforme-de-1975/
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